Archives de Tag: Théâtre de l’Atelier

Sinistre et Festive au Théâtre de l’Atelier

Un tour de chant de Jonathan Capdevielle et Jean-Luc Verna accompagné par le pianiste Julien Bienaimé. Ils ont de belles voix.

La festive Jonathan est comédien, metteur en scène, marionnettiste, ventriloque, danseur et chanteur.

Le sinistre Jean-Luc Verna est à la fois actif dans les arts plastiques (dessinateur, sculpteur, photographe) et scéniques (chorégraphe, performeur, comédien et musicien).

Julien Bienaimé est pianiste, il jour aussi de la contrebasse et est compositeur et professeur. Il a été le spécialiste musique classique de FIP.

Ils se réunissent pour un spectacle de reprises de chansons diverses et variées : Barbara, Léo Ferré, Il était une fois, Christophe, Lady Gaga et puis tout ce que je n’ai pas reconnu.

Ils sont travestis, grimés, c’est plein d’humour, de petites phrases piquantes sur l’air du temps, c’est rythmé et déconcertant. Le public est enthousiaste et on participe volontiers, applaudissements et chants.

Surprise de découvrir en guest le Deschiens Bruno Lochet. Une femme aussi vient chanter un titre mais je n’ai pas retenu son nom.

Un spectacle atypique, kitch, foutraque et plaisant, chouette soirée parisienne.

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Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce au Théâtre de l’Atelier

A la suite de Il ne m’est rien arrivé, on peut voir Juste la fin du monde, la pièce de Jean-Luc Lagarce, peut être la plus connue, elle est entrée au répertoire de la Comédie Française et puis il y a le film de Xavier Dolan.

C’est Vincent Dedienne qui joue le rôle de Louis, dans la continuité de la pièce précédente. Il rend visite à sa famille qu’il n’a pas vu depuis longtemps, très longtemps. Il y a sa mère, son frère et son épouse, et sa petite soeur. Ils sont heureux tous les 4 de le voir mais mal à l’aise aussi, inquiet. Que va penser l’écrivain, celui qui vit à la ville, de leur petite vie de province où rien ne se passe. Ils se sentent abandonnés, ne savent pas comment se raconter, comment dire le manque ou la peine.

Et Louis qui est venu pour leur confier sa maladie, sa fin proche, comment peut il leur dire cela ?

Les décors de la maison familiale descendent du ciel pour meubler la scène, les personnages évoluent dans cet univers un peu froid, ils se parlent mais le poids de l’absence empêche les effusions.

Mon fils a travaillé différents extraits pour ses examens de théâtre, c’est une pièce intense, une confession. Je n’ai pas bien compris, ni trouvé nécessaire, la marionnette portrait du père.

Une riche soirée de théâtre quand on voit les deux à la suite. C’est jusqu’à début mars à Paris et ensuite en tournée.

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Il ne m’est jamais rien arrivé de Jean-Luc Lagarce au Théâtre de l’Atelier

Vincent Dedienne nous propose des extraits du Journal de Jean-Luc Lagarce mis en scène par Johanny Bert.

Il nous raconte sa vie, sa famille, son travail, son homosexualité, sa troupe de théâtre, son écriture, ses créations, ses amours et la maladie, la mort qui plane. C’est un résumé un peu simpliste qui ne reflète aucunement le ton de la pièce.

C’est enjoué, rapide, parfois drôle même si le Sida a plombé les années 80 et 90.

C’est un auto-portrait très « réaliste », Vincent Dedienne le porte très bien. Il est accompagné de Irène Vignaud qui dessine en fond de scène en direct, c’est très chouette.

C’est un témoignage intime, vibrant, émouvant.

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Fin de partie de Samuel Beckett au théâtre de l’Atelier

Une pièce de Samuel Beckett de 1957 mise en scène par Jacques Osinski avec les excellents Denis Lavant et Frédéric Leidgens.

Hamm est aveugle et paralytique, en fauteuil roulant, il resta au centre de la scène durant toute la pièce. Clov est son valet, homme à tout faire, pas très en forme non plus mais qui court partout. Les parents de Hamm, apparaissent aussi par moment, en fond de scène dans des futs.

Ils vivent dans un lieu isolé, ou bien après l’apocalypse. On assiste à une de leur journée, on imagine qu’elles se ressemblent toutes, mais est ce que cette fois, la fin les libérera l’un de l’autre.

Le théâtre de Beckett est particulier, il ne se passe pas vraiment d’action (je ne le connais pas tellement) à l’opposé des règles classiques du théâtre. Il n’y a pas d’intrigue non plus et de nombreux silences.

Cela ne va pas vous faire envie, pourtant Denis Lavant est incroyable et porte Clov de sa démarche incroyable comme une danse et de ses mimiques si particulières. Les 2 comédiens se renvoient les mots de Beckett du tac au tac et nous emmènent vers la fin , la fin de partie, ou la fin du monde ?

Ce n’est pas un spectacle « facile » mais je suis ravie d’avoir revu Denis Lavant sur scène. Je garde un souvenir fort des Amants du Pont-Neuf.

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Jamie Adkins – Circus incognitus – Théâtre de l’atelier

Théâtre cirque ce soir, merci BipCom pour cette invitation.

Jamie Adkins est seul en scène, il parle avec son corps (il est américain). Il nous fait partager son humour, ses tours que ce soit jonglage, équilibriste, acrobatie, marcher sur un fil, adresse (il rattrape des fruits envoyés depuis la salle).

Tout ceci dans une ambiance feutrée, un vrai partage avec le public, de la poésie dans sa façon d’être et de la drôlerie aussi, à la façon d’un clown triste ravi de nous voir sourire.

Le public était varié, tous les âges et tout le monde a bien ri (surtout un jeune homme fan certainement !)

Je ne le connaissais pas et je suis ravie de cette rencontre. Les critiques disent que c’est un mélange du Mime Marceau et de Buster Keaton. Une chose est certaine pour moi, on passe un excellent moment.

Il est au Théâtre de l’Atelier à Paris jusqu’à mi-août, profitez en en famille et si vous avez des amis qui viennent d’ailleurs et ne parlent pas français, ce spectacle est fait pour tous !

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Hyacinthe et Rose – Théâtre de l’Atelier

HYACINTHE ET ROSE Atelier AfficheHyacinthe et Rose est un spectacle de et avec François Morel présenté au Théâtre de l’Atelier à Paris. Il est accompagné sur scène pour la musique par Antoine Sahler.

Ils nous propose un texte qui parle de ses grands-parents, des grands-parents universels qui aiment les fleurs et qui s’opposent sur tout le reste.

C’est à la fois tendre, drôle, original, sensible.

Et François Morel est un excellent comédien, un véritable conteur qui rend belles les histoires…

Nous avons passé avec mes amies un excellent moment.

Nous sommes ensuite allées dîner au Jardin d’en face, 29 rue des trois frères (à côté du théâtre) et c’était très bon 🙂

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