
Belle soirée de danse contemporaine au Palais Garnier avec le ballet de Ohad Naharin qui entre au répertoire de l’Opéra de Paris.
Nous l’avons déjà vu 2 fois au Palais de Chaillot, par la Batsheva Compagnie et également la troupe « jeunes » du chorégraphe. Nous en gardons un bon souvenir.
Un ballet où chaque danseuse et chaque danseur est à son tour mis en avant mais pour mieux former un ensemble. Chaque tableau portant à la fois douceur, endurance et force.
Alors avec la compagnie de l’Opéra de Paris, c’est parfait… Pas totalement en fait, j’ai cru voir quelques faux pas (mais ce n’est pas grave du tout). Par contre, j’ai trouvé l’interprétation plus froide, plus ‘technique » et du coup moins sensuelle que dans mon souvenir. Et je ne suis toujours pas très convaincue par les choix musicaux.
La fin est parlante, les danseuses et danseurs sont sur le mur du fond de scène et sautent vers l’arrière un par un dans le désordre… Ils ne reviennent pas saluer.
Ne vous méprenez pas, c’est vraiment très bien, ce ballet est magnifique.
Dans une interview à Télérama, Ohad Naharin déclare : « Ce qui arrive — et ne cesse toujours pas — provoque en moi de la colère, de la frustration et un total désarroi. Mais je veux continuer à espérer. Là, je tenais à conforter ceux qui partagent le même ressenti que moi et dire aussi à ceux qui dirigent l’offensive contre Gaza : « Vous vous trompez, rien ne peut justifier une telle horreur ! Vous pourriez faire autrement. » Changer l’avenir est encore possible à condition de prendre, tout de suite, maintenant, au cœur du présent, une décision juste : arrêter la guerre. Dans cette tragédie, les êtres humains ont une marge d’action à chaque instant puisque ce n’est pas une catastrophe naturelle qui les emporte. »
Lire la suite
Commentaires récents