Archives de Tag: Mordillat

Reconversion – Avignon Off 2023

Encore au Théâtre des Barriques, nous avons vu Reconversion de Matthieu Hornuss et Régis Vlachos librement inspiré de Gérard Mordillat par la Compagnie des Barriques

C’est le sujet qui tient à coeur de Gérard Mordillat, la fermeture d’une usine et la résistance des ouvriers.

Jessie travaille à l’usine et fait la grève, ses amis, l’un est carrossier, l’autre prof de philo la soutiennent.

Un présentateur vedette à la télé se moque de leur action, ils décident de l’enlever pour lui montrer ce que c’est que le vrai travail et qu’il dise la vérité dans un communiqué.

Mais ce n’est pas si simple de faire céder le journaliste.

J’ai bien aimé le sujet de la pièce, l’interprétation et la mise en scène… Un chouette moment de théâtre sur un sujet social qui fait réfléchir.

La Compagnie des Barriques produit différents spectacles, les infos sur leur site 😉

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Les vivants et les morts de Gérard Mordillat au Rond-Point

Un livre que j’ai lu il y a longtemps mais dont je me souviens bien… Une série que je ne pense pas avoir vu et maintenant un spectacle au théâtre du Rond-Point.

Un spectacle chanté, avec les musiciens sur scène et un choeur (que l’on n’entend pas beaucoup).

Un couple, des moments de vie, une usine qui ferme… La fin de tout pour la petite ville.

Condenser un bouquin de 800 pages en moins de 2 heures, il faut faire des choix. On suit plus la vie mouvementée de Dallas et Rudy que le combat syndical pour sauver l’usine.

Les paroles des chansons sont de François Morel, les musiques de Hugues Tabar-Nouval qui joue en live, la mise en scène est de Gérard Mordillat lui même.

Je n’ai pas été vraiment convaincue par les chants, j’étais contente de retrouver cette histoire mais cette présentation manque de l’énergie du désespoir qu’il y a dans le livre.

Je suis contente de l’avoir vue mais je reste sur le souvenir du livre.

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La tour abolie de Gérard Mordillat

J’ai eu un peu de mal avec ce livre malgré l’écriture ciselée et précise 😦  Alors que j’avais beaucoup aimé d’autres livres du même auteur.

Une tour à la Défense, la direction d’une compagnie d’assurance au sommet, et plus on descend, plus on est pauvre. Au -7, l’étage des « rats » c’est à peine si on survit grâce aux poubelles du self. Quand la direction parle de fermer le self et de jeter de la javel dans les poubelles, le révolte gronde.

Il y a plus de 20 personnages, j’ai eu de mal à trouver des repères et à suivre. Mordillat a une écriture sociale mais là je trouve que la caricature est trop grande. J’ai eu du mal à apprécier les « riches » et les « pauvres » ! Aucun n’est heureux…

On peut rêver que la « base » prenne le pouvoir mais pas de cette façon vouée à l’échec de toute façon.

On peut quand même rêver avec l’auteur à plus de solidarité, de partage, d’attention, de compréhension…

Si vous le lisez, vous me donnerez votre avis. Sur le site de la Fnac les commentaires sont bons.

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#DefiLivres Mars 2017 – Semaine 5

Voilà c’est fini, nous sommes en avril…  Pas de journée bonus cette année…

Un défi qui a regroupé plus d’une trentaine de personnes sur FB et Cathy, Loin de Zanzibar et Dalienor sur leur blog.

Joli succès. J’ai noté moins de titres de livres que l’an passé, j’ai été plus sélective car je n’avais pas acheté tout ceux de l’an dernier !

On se retrouvera certainement l’an prochain pour de nouvelles aventures livresques …

Pour finir le mois :

Jour 29 : Un livre d’art : Un de mes peintres préférés, un superbe livre également…

Jour 30 : Un livre de chronique sociale : L’usine, le patron, les syndicalistes… Tout y est et c’est un excellent moment de lecture 😉

Jour 31 : Un livre que tu conseilles à tout le monde : Pas facile de choisir, mais ce livre m’a particulièrement marqué, monter Antigone à Beyrouth, une idée folle mais pourquoi ?

Cette fois c’est fini 😉 … Je vous dis à bientôt quand même… Je partage ici avec vous toutes mes lectures, toute l’année 😉

Bonnes lectures à toutes et tous…

Rouge dans la brume de Gérard Mordillat

Capture d’écran 2011-08-14 à 17.26.56 Après "Les vivants et les morts" puis "Notre part des ténèbres", voici "Rouge dans la brume".

La trame du roman est un peu la même, une usine, une fermeture annoncée, la grève.

Le combat que mène ces hommes et ces femmes qui s'ils perdent leur travail perdent tout…

On retrouve les stéréotypes du monde syndical, les notables de province (qui n'ont bien peu de pouvoir) et des salarié-e-s motivé-e-s pour lutter face à l'injustice de la situation.

Ils dénoncent à juste titre les pouvoirs financiers qui ne font aucun cas de la vie humaine.

Le "héros" cherche de nouvelles formes de mobilisation et de lutte, réinvente une certaine idée du syndicalisme… C'est intéressant, il reste beaucoup à faire….

Pour moi, ce n'est pas un livre de vacances !!!

Si la détresse sociale vous intéresse, lisez Mordillat, celui çi ou "Les morts et les vivants"…

J'espère qu'un jour les ouvriers gagneront leur combat face (pour faire simple) au capitalisme….

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Notre part des ténèbres de Gérard Mordillat

Image 12A nouveau un roman fleuve sur les difficultés des ouvriers d'une usine délocalisée.

J'ai lu l'an dernier "Les vivants et les morts" et je l'avais préféré….

Cependant à nouveau les personnages sont attachants, simplement l'histoire est moins réaliste.

Une action comme celle mise en œuvre même si excessive deviendra un jour réalité. Les salariés n'ont trop souvent plus rien à perdre….

Présentation de l'éditeur
Dans la nuit du 31 décembre, Gary
et les autres membres de l'atelier de recherche mécanique de Mondial
Laser, une entreprise de pointe vendue à l'Inde par un fonds spéculatif
américain, s'emparent d'un navire de luxe, le Nausicaa. A bord, les
actionnaires et leurs invités célèbrent au champagne une année de
bénéfices records. Tandis que la fête bat son plein – bal masqué,
orchestre, caviar -, le Nausicaa est détourné. Il met cap au nord.
Gary, Suz, Dargone, Doc, Amos, Maximilienne dite Maxi, Kiki, Isabelle,
Jacqueline, Moïra… et cent autres de Mondial Laser veulent
contraindre ceux pour qui ils n'étaient que des chiffres à connaître
eux aussi le froid, la solitude, l'abandon… Dès lors, la peur change
de côté…