Une amie m'a prêtée le livre de la rentrée, celui qu'il faut avoir lu !
Olivier Adam ne déroge pas à assombrir la déprime ambiante. Le livre est noir, encore plus que "Des vents contraires" si cela est possible.
J'aime l'écriture, il me semble bien connaître le monde décrit, celui de la "classe moyenne" des banlieues mais j'espère qu'il nous reste un peu d'espoir dans cette vie qui n'est peut être pas pour tous aussi grise et terne que le narrateur semble la voir.
Ce narrateur, écrivain, que sa femme vient de quitter, revient pour aider ses parents, dans la ville de son enfance qu'il a toujours détestée. Il y croise ses anciens amis qui n'ont pas bougé. L'histoire mêle son présent et ses souvenirs sans fil conducteur vraiment fort si ce n'est son combat contre ce qu'il nomme "Maladie".
Je suis partagée, j'ai lu rapidement mais sans être emballée, me demandant où il voulait en venir et sans réponse au final….
De beaux passages, le mauvais temps, celui qui passe trop vite, des éclairs de lucidité souvent portés par les enfants…
Un clin d'oeil pour mon amie Isa page 32 : " Le chanteur d'Applause nous confirmait que once again we were rinding to nowhere, et les vagues s'écrasaient sur les vitres". Je ne comprends pas bien le sens de "rinding" !
L'avez vous lu ? Qu'en avez vous pensé ?
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