Ce week-end je suis allée sur l’Ile des impressionnistes à Chatou pour retrouver Mr Prof alias Alain Lambilliotte qui propose à la Galerie Bessières une expo avec ses amis Jean-Michel Meurice, Claude Viallat, Christian Jaccard et Pierre Soulages… Un hommage à leur amie Pierrette Bloch.
Ils ont réalisé des oeuvres sur des papiers ayant appartenu à Pierrette. Cette génération d’artistes dont l’innovation passée par l’exploration du support et la matérialité de la peinture, continue d’inspirer de nouvelles générations d’artistes.
Alain Lambillotte :
Pierrette Bloch :
Pierre Soulages :
Une sculpture de Pierre Tual devant une Eau Forte de Soulages :
Et à l’étage une oeuvre de Hala Schoukair dont j’ai apprécié le travail.
C’est donc à Chatou jusqu’au 17 mars, toutes les infos sur le site de la Galerie Bessières.
On connait toutes et tous je crois ces belles toiles avec des rectangles de couleurs… Cette rétrospective de l’oeuvre de Mark Rothko à la Fondation Louis Vuitton nous fait découvrir ses premières oeuvres figuratives, puis les oeuvres abstraites et aussi toute ses palettes de couleurs.
On commence à la fin des années 30
Mais il abandonnera très vite le figuratif pour créé ce que les critiques appelle le Color Field painting movement, littéralement « peinture en champs de couleur »
Dès les années 1950 :
La série des Black and Grey de 1969-1970 est réunie aux côtés des grandes figures d’Alberto Giacometti, créant un environnement proche de ce que Rothko avait imaginé pour répondre à une commande de l’UNESCO restée sans lendemain :
Rothko peint les émotions humaines fondamentales, la tragédie, la mort, l’extase. C’est universel, intemporel.
L’exposition est très riche, le bâtiment toujours aussi impressionnant, la visite est agréable, il y a du monde mais pas trop (j’y suis allée dans la matinée en semaine).
On peut se laisser glisser dans les peintures, un peu comme on regarde la mer…
Visite du FRAC, on arrive par le parc Beauregard et on découvre en premier l’oeuvre de Aurélie Nemours : Alignement du XXIè siècle. 72 blocs de granit se dressant vers le ciel, oeuvre conçue sur le thème de la course du soleil.
Le bâtiment du Fonds régional d’art contemporain Bretagne est également très intéressant, réalisé par l’architecte Odile Decq.
Sur plusieurs niveaux on découvre de nombreux artistes contemporains, pour la plupart je dois le reconnaitre, que je ne connais pas. Mais quand dans une dernière salle, je découvre 2 toiles de Soulages, waouu… 😉 La première de 1954, la seconde de 1983.
Au fil des salles, on regarde, on s’interroge, on admire, on aime ou pas, on est sensible….
Le silence des héros de Tania Mouraud de 1995 et Weed (en bronze) de Tony Matelli en 2007.
Une chouette après-midi passée en plus avec une amie rennaise 🙂
Un lieu à découvrir, très agréable si vous passez à Rennes.
Mes petites vacances avec les garçons se sont bien passées, on s’est promené.es, on a mangé et bu, on a joué à différents jeux de société… (Pas de quoi écrire d’autres articles !) C’était bien agréable pour finir l’année.
La diversité est au cœur de cette saison d’automne du Palais de Tokyo.
Il y a 5 expos sur les 3 étages du Palais où il est bien facile de se perdre et du coup de faire encore plus de découvertes. Le lieu par lui même est incroyable.
On commence par Lili Reynaud-Dewar : Salut, je m’appelle Lili et nous sommes plusieurs
Elle nous propose des interviews filmées dans des chambres d’hôtel reconstituées, des vidéos d’elle qui danse nue dans le Palais de Tokyo et des pages de son journal intime (imprimée en grand format mais difficile à lire).
Il y a un côté ludique, mais je n’ai pas bien compris les intentions de l’artiste. Les vidéos dans l’art contemporains, ce n’est pas ce que je préfère.
Elle propose également Gruppo Petrolio, des vidéos documentaires inspirées du livre Pétrole de Pier Paolo Pasolini mais j’ai passé mon tour.
Dalila Dalléas Bouzar nous présente Vaisseau Infini, une grande broderie.
2 autres expos derrière cette grande tente :
La morsure des termites et Hors la nuit des normes, hors de l’énorme ennui.
Je les regroupe car les 2 espaces proposent de nombreuses oeuvres mais même si certaines m’arrêtent, attisent ma curiosité ou me font vibrer, j’ai du mal à trouver un fil conducteur pour l’ensemble. Mes photos ne donnent pas une réelle vision de ce que sont ces expos 😉
Et puis dans une salle beaucoup plus petite, une chouette découverte : le travail de Rakajoo : Ceinture nwar.
De la peinture réaliste entre Afrique et banlieue parisienne, il vit à Choisy le Roi 😉 Chouette découverte à suivre.
Pour finir, au niveau jardin, un univers très vert de Jakob Lena Knebl et Ashley Hans Scheirl : Doppelganger !
Des espaces à explorer entre art et design un peu fou.
Même si je l’ai déjà dit, c’est un lieu incroyable où il fait bon flâner en faisant des découvertes originales.
Dimanche dernier, nous avons eu la chance de visiter le Théâtre de la Ville, place du Châtelet à Paris.
Fermé depuis 7 ans pour travaux, il ouvre à nouveau ses portes à la fin du mois pour de multiples représentations de danse contemporaine, de théâtre ou de musique du monde.
Le hall a entièrement été repensé comme un grand lieu d’accueil, des performances pourront y être présentées. Fini le style année 70, on est dans les tons clairs, le bois, la légèreté. Reste bien visible et mise en valeur la structure des gradins.
La grande salle Sarah Bernhard (grande actrice du début du 20ème siècle) et la scène.
La scène fait 300 m², les sièges sont un plus larges que les anciens et surtout ils ne claquent plus quand on se lève 😉 Toute la machinerie de la scène est motorisée, on a pu monter au dessus de la scène c’est impressionnant.
Tout en haut une seconde salle La coupole, complétement modulable.
Sous la scène, la machinerie du plateau qui peut descendre (mais on n’a pas bien compris comment).
Il y a également un autre salle Les oeillets en bas.
J’attends maintenant le premier spectacle 🙂
C’était une chouette visite, merci au Théâtre de la Ville et à la Ville de Paris.
Mon CSE organisait vendredi soir, une soirée festive pour les salariés au Musée des Arts Forains.
Je ne vais pas souvent à ce genre d’initiative, car étant détachée hors de mon entreprise, je connais de moins en moins de monde et mes amis, qui y travaillent encore n’y vont pas non plus. Mais cette année j’avais envie de découvrir ce musée rarement ouvert.
Et cela vaut vraiment le coup. Le lieu est superbe dans les anciens chais de Bercy. On peut y voir des manèges anciens, des boutiques et attractions foraines, des éléments de décor théâtral.
On peut faire du manège et jouer à de nomberux jeux. Il y a aussi des cartomanciennes.
Et dans le cadre de notre soirée privée, buffet magnifique. J’ai retrouvé quelques collègues, c’était une soirée sympathique.
Je vous montre quelques photos, si vous avez l’occasion de visiter, n’hésitez pas.
Chouette expo regroupant des oeuvres de toutes les époques sur le thème de l’argent, et c’est très riche 😉
Warhol incontournable et cette peinture du XVIème siècle de Marinus van Reymerswaele : Collecteur d’impôts que je trouve d’une grande modernité.
Peu de femme dans ce monde et cette toile de Matthias Stomer du XVIIème s’appelle L’avarice !
Pièces de métal de Claude Closky : 27 euros et 48 cents. Cette oeuvre est un hommage à La Colonne sans fin de Brancusi. La monnaie ne tient qu’à un fil comme la chance.
Peinture-suicide de Claude Rutault de 1978 à 1990. L’artiste a proposé pendant des années une toile blanche à la vente, si elle n’était pas vendue il la réduisait de moitié chaque année et doublait son prix, si au bout de 12 ans, elle ne trouvait pas preneur il voulait se suicider. Ghislain Mollet-Viéville, critique d’art l’a achetée au dernier moment…
Nous avons également visité la partie musée de la Monnaie de Paris qui nous apprend tout sur la monnaie. C’est très complet et intéressant.
La monnaie de Paris fait aussi des médailles et travaille avec des artistes (je n’ai pas noté leurs noms)…
Le 1er dimanche du mois c’est gratuit et c’est un endroit vraiment agréable…
Les nocturne du jeudi au musée du Quai Branly sont gratuites, nous en avons profité 🙂
2 expos sont proposées en ce moment
Senghor et les arts. Réinventer l’universel propose un portrait de l’homme d’état, écrivain et poète su Sénégal.
L’influence qu’a eu Léopold Sédar Senghor sur la culture et les arts (et qu’il a encore) dans son pays.
Exposition Soulages au Musée dynamique de Dakar en 1974. Léopold Sédar Senghor dans son discours inaugural a présenté le travail de l’artiste et célébré sa « puissance créatrice ». Pierre Soulages était présent à Dakar.
Une toile de Ibou Diouf, artiste sénégalais : Conseil des sages (1974)
Seconde expo : Anne Eisner, artiste américaine qui a vécu plusieurs années au Congo dans les années 40-50.
Au sein de la collection permanente, j’ai bien aimé cette petite toile : Teinture orientale de Anatole de Beaulieu du 19ème siècle.
Et puis dans le hall, une très grande tapisserie : Ashitaka soulage sa blessure démoniaque.
L’oeuvre a été tissée en 11 mois dans les ateliers d’Aubusson. C’est la première d’une série de 5, inspirée de l’univers cinématographique de Hayao Miyazaki.
C’est un beau musée mais je n’aime pas trop tout ce qui est masque africain, les arts premiers ne me parlent pas vraiment.
Commentaires récents