Visite de ce superbe lieu devenu Musée.

Il y a une expo Odette Pauvert que je ne connaissais pas, le sous titre est : La peinture pour ambition au temps de l’Art Déco.

Odette Pauvert est une artiste peintre classique née et 1903 et décédée en 1966 à Paris. Elle faisait partie d’une famille d’artistes.

J’ai bien aimé ses portraits et auto-portraits. On peut voir aussi des vues de Bretagne et puis le travail qu’elle a fait à Rome et à Madrid, qui me laisse indifférente, trop figuratif pour moi.

Ensuite on peut voir l’expo Agnès B. On aime le graff !!

Agnès B. est une marque de vêtements. On peut voir des pièces créées en s’inspirant de graffiti de la culture hip-hop, et les oeuvres. C’est ludique.

Et puis dans la dernière partie du musée, on peut sans y faire vraiment attention passer devant un Nicolas De Staël ! Composition sur fond gris de 1943.

N’hésitez pas à visiter la Piscine de Roubaix, le bâtiment est magnifique. L’été il y a un jardin où l’on peut boire un verre et manger une excellente gaufre 😉

Sur le site de La Piscine :

Odette Pauvert. La peinture pour ambition au temps de l’art déco.

À l’automne 2025, La Piscine célèbre l’anniversaire de l’Art déco en même temps que le centenaire du premier Grand Prix de Rome décerné à une femme peintre, avec une exposition dédiée à l’œuvre d’Odette Pauvert (1903-1966).

Fille et sœur d’artistes, Odette Pauvert suit à première vue une voie toute tracée. Après ses années de formation à l’École des Beaux-Arts de Paris, elle devient, en 1925, la première femme peintre à obtenir le prestigieux Grand Prix
de Rome, qui lui ouvre pour trois ans les portes de la Villa Médicis. Là-bas, elle donne toute la mesure de son talent dans des œuvres où se lit la révérence envers les maîtres du Quattrocento italien. À son retour à Paris, la peintre affiche son ambition, celle du grand décor. Son mariage en 1937 et la Seconde Guerre mondiale portent un coup à cette ascension fulgurante et, dans les années 1950, le triomphe des avant-gardes laisse peu de place aux tenants du classicisme.

Odette Pauvert poursuit en effet pendant toute sa carrière une ambition résolument classique et décorative, à contre-courant d’une certaine vision de la modernité. Cette particularité la destinait tout naturellement aux cimaises de La Piscine. L’exposition entend faire découvrir cette figure oubliée de la peinture et relire son œuvre sous le prisme des recherches récentes en interrogeant la place des femmes dans le cursus académique des Beaux-Arts à cette époque. Cette initiative est donc aussi pour La Piscine la marque d’un engagement fort de célébrer les artistes femmes de l’entre-deux-guerres, omniprésentes au sein de ses collections.

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