Toujours contente de retrouver Hofesh Shechter que l’on suit depuis des années.

Cette création est pour les danseur.ses de l’Opéra de Paris, sa troisième pièce qui entre au répertoire.

Il joue avec les grands rideaux rouges de la scène et un immense lustre (comme dans les salons de l’Opéra) pour décor. Et l’on découvre en fond de scène 4 musiciens en live. La musique est composée par le chorégraphe. Elle est forte et puissante au service de la danse. Il y a des tableaux magnifiques.

On retrouve son langage, quand les 13 danseur.ses dansent ensemble, c’est tellement fort. Les autres moments aussi. Ils et elles sont parfait.es. C’est le ballet de l’Opéra de Paris.

J’ai peut être été un peu moins conquise que d’habitude, pas trop de surprise, est ce que j’en vois trop ? Et puis aussi le manque de diversité du ballet de l’Opéra par rapport à la Compagnie Shechter donne moins de force au propos… Je ne sais pas.

Je chipote, c’était vraiment très bien. Si vous avez l’occasion de voir un ballet de Hofesh Shechter, n’hésitez pas.

Sur le site de l’Opéra de Paris :

Chorégraphe aux influences multiples, de la Jérusalem de son enfance au Paris de sa jeunesse jusqu’à Londres où il vit, artiste protéiforme passionné par la musique, l’image et le cinéma, Hofesh Shechter signe une danse viscérale, intense et électrique.

Pour cette première mondiale au Palais Garnier, le chorégraphe crée une soirée complète qu’il ne destine pas à sa propre compagnie mais au Ballet de l’Opéra national de Paris.

Des danseurs qu’il connaît bien pour avoir travaillé avec eux à l’occasion des entrées au répertoire de The Art of Not Looking Back en 2018 puis d’Uprising et In your Rooms en 2022.

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