
Il y a quelques années que je n’ai pas lu cet auteur, Ian Manook. J’avais beaucoup aimé Yeruldegger, le polar de Mongolie, mais ensuite j’ai été déçue.
J’ai pris celui là à la bibliothèque, il date de 2024 et je ne regrette pas.
Nous sommes en France fin des années 50, début des années 60. Sorb, un jeune de banlieue qui va ne fac à la Sorbonne (d’où son surnom) se cherche entre ses études, la vie parisienne ou zoner avec ses potes de banlieue.
Sorb rêve de devenir journaliste, tous les évènements qui s’enchainent sont sujets à écrire… Mais Sorb est un peu paumé quand même.
Le roman doit être un peu autobiographique, le passage à l’âge adulte n’est jamais simple, c’est plein de références des sixties, la lecture est fluide et agréable.
Connaissez vous cet auteur ? Qu’avez vous lu de lui ?
4ème de couverture :
« Je m’appelle Sorb, c’est le diminutif de Sorbonne. Ceux de la bande m’ont donné ce surnom parce qu’ils me trouvent plus instruit qu’eux. Ce ne sont pas vraiment des voyous, juste une bande. Des mecs de Meudon-la-Forêt, c’est tout. On zone, on fout la pagaille, on choure deux ou trois trucs, rien de méchant. »
Pourtant, un jour, une femme meurt à cause de l’un des leurs. Un accident, comme il dit, et il faut bien que les autres le couvrent quand la police arrive. Dans cette France de 1962, où la jeunesse s’ennuie dans des cités dortoirs, c’est pour eux le début d’une dégringolade vers le pire. Sorb sait que ceux de la bande finiront mal et que lui, peut-être, pourrait s’en sortir. Mais comment ?
Dans ce roman d’initiation aux accents autobiographiques, Ian Manook nous raconte une jeunesse qui promène sa désillusion des bars de banlieue aux rues chics de Paris, et le destin d’un jeune homme aux rêves trop grands pour son HLM.
Tagué:années 60, Ian Manook, polar, Pouilleux massacreur, roman

J’avais bcp aimé ce roman noir et social qui porte les aspirations de la génération d’après guerre ( construire un monde de paix) et la jeunesse qui fait tout pour retarder le moment des vraies responsabilités.❤️
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J’aime bien les livres qui se passent à cette période à Paris… Ils avaient la vie devant eux et l’espoir d’un monde meilleur.
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[…] livres partagés avec vous également cette semaine : Le pouilleux massacreur de Ian Manook et Ca aurait pu être le paradis de Camilla Grebe et Asa Träff. J’ai bien […]
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