Les gens de Bilbao naissent où ils peuvent au Studio Marigny

J’ai pris des places car j’avais envie de voir Bérénice Bejo sur scène.

Elle nous fait découvrir la vie de Maria, une fille d’émigrés espagnols venus en France, son père est gardien du Théâtre de la Michodière. Elle rêve entre théâtre et beau quartier de Paris. Jeune femme elle cherche à en savoir plus sur ses origines et ses découvertes vont bousculer sa vie…

La mise en scène de Johanna Boyé d’après le roman de Maria Larrea est efficace. Bérénice Bejo nous emporte dans cette histoire de filiation comme un conte touchant et plein de surprises. Elle fait vivre cette petite famille avec ses secrets. Une histoire émouvante très bien interprétée.

Un spectacle d’un peu plus d’une heure, à 19 heures, ce qui laisse une belle soirée ensuite, c’est parfait. Elle joue à Paris jusqu’à Noël.

Sur le site du Studio Marigny :

Maria est la fille d’émigrés espagnols qui ont fui le franquisme pour vivre leur rêve de liberté au pays du camembert. A Paris, sa mère, au physique de star de cinéma, est femme de ménage et son père, toujours un ballon de rouge à la main, est le gardien du Théâtre de la Michodière. Tous les trois vivent dans une minuscule loge au dernier étage du théâtre, spécialisé à l’époque dans les pièces de Boulevard. La violence et la fantaisie immédiate qui se dégagent de ce trio aurait pu suffire à faire de Maria une artiste. Mais il y a autre chose… Élève en école de cinéma, elle cherche dans ses courts métrages à mettre en scène ses origines, en vain. Jusqu’au jour où une tireuse de cartes lui révèle qu’un secret pèse sur sa naissance…

Ce seule en scène est le récit burlesque et haletant de l’enquête de l’autrice Maria Larrea sur ses origines : entre Bilbao et Paris, Bérénice Bejo incarne tous les personnages de la vie de notre narratrice, traversant les époques et les lieux. A la fois drôle et bouleversante, elle joue toutes les pièces du puzzle de la vie de Maria pour tenter de reconstituer avec nous, spectateurs, l’image finale de son identité.

3 réflexions sur “Les gens de Bilbao naissent où ils peuvent au Studio Marigny

  1. Avatar de vagabondageautourdesoi
    vagabondageautourdesoi 19 novembre 2024 à 8 h 16 min Reply

    Le roman de Maria Larria transpirait de révolte et de colère pour aller au-delà des apparences du couple de ses parents et rechercher sa véritable filiation. Bérénice Bejo est une exilée, je crois ! Aussi, ce texte doit résonner avec son histoire personnelle. J’avoue être curieuse de voir son interprétation ! Merci pour ce retour 🙏

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  2. […] 14 # Jour 319 : Un seule en scène sur la vie d’une femme exilée, un beau texte bien […]

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