
En voyant ce livre du prix Nobel à la bibliothèque, j’ai eu envie de le relire.
Le livre est paru en 1974, il parle des conséquences de certaines pratiques journalistiques, l’auteur prévenant que toutes ressemblances avec la réalité sont inévitables. Il dénonce les abus de la presse à sensation.
Dans le livre, Katharina Blum, jeune femme sans histoires, est victime d’un scandale médiatique et fortement choquée, elle tue un journaliste (je ne vous dévoile pas trop car c’est ainsi que le livre commence). Ce qui lui est reproché est d’avoir rencontré un jeune homme que la police considère comme anarchiste. Et alors commence un acharnement de la police et de la presse et même de la population sur elle et ses proches.
Le contexte de l’époque des années 70 était assez violent mais que penser aujourd’hui avec les réseaux sociaux… Tout le monde juge et condamne en direct maintenant… Le roman est encore complétement d’actualité, la presse a un pouvoir XXL et il n’est pas toujours bien utilisé.
Avez vous lu ce livre ? Qu’en pensez vous ?
4ème de couverture :
Dans l’Allemagne des années 1970, Katharina Blum est une jeune femme, droite, travailleuse et honnête. Impliquée malgré elle dans un sordide fait divers, elle devient le centre d’intérêt d’un journal à scandales. Son intimité fait la une, sa réputation est salie, les propos de ses proches déformés. Ne reculant devant rien, un journaliste la poussera à commettre l’irréparable…
Heinrich Böll (1917-1985), prix Nobel de littérature en 1972, est l’un des plus grands auteurs allemands du XXe siècle. Ses livres Les Deux Sacrements, Portrait de groupe avec dame, Femmes devant un paysage fluvial sont disponibles en Points. L’Honneur perdu de Katharina Blum a été adapté au cinéma par Volker Schlöndorff en 1975.
« De la presse racoleuse et de son pouvoir énorme, il tord les fausses vérités au goût d’un fascisme que l’on croyait oublié. » L’Humanité
Tagué:Heinrich Böll, journalisme, Katharina Blum, liberté de la presse, presse, presse à sensation, violence

Je l’ai lu il y a longtemps et je n’en ai plus aucun souvenir ! Il est encore sur mes étagères, donc pas d’excuse pour ne pas le relire un de ces jours, surtout si son sujet résonne avec l’actualité.
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Aujourd’hui les réseaux sociaux multiplient à l’infini ce que dénonce le livre…
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Je ne connais pas.
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Il y a tellement de livres, on ne peut pas tout connaitre 😉
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