Fantômes de Philippe Minyana au Théâtre de la Ville

Découverte de la nouvelle salle « La coupole » tout en haut du Théâtre de la ville (n’hésitez pas à prendre l’ascenseur) avec cette pièce Fantômes mise en scène par Laurent Charpentier, jouée par lui-même et Hugues Quester.

Hugues Quester que j’associe à Patrice Chéreau ou Eric Rohmer et que je n’avais pas vu depuis longtemps, alors qu’il joue depuis de nombreuses années dans la troupe du théâtre de la ville. J’ai souvent privilégié la danse contemporaine dans mes choix du Théâtre de la Ville.

Alors Fantômes, c’est un vieil homme qui avec un ami, regardent de vieilles photos et se souviennent. Ils nous racontent les photos, les lieux, les personnages de leur histoire. Les moments de vie d’une mère, d’une tante, des enfants. Ils conte le temps qui passe, ce qu’il en reste, ce qui s’efface.

Ils sont dans une pièce bureau, ils partagent quelques verres. On peut voir quelques images sur le fond de scène, on reste dans le sombre, un peu flou aussi.

Le texte demande une certaine attention, les comédiens ne sont pas très démonstratifs, c’est un peu monotone.

Un spectacle qui ne me laissera pas un grand souvenir.

Il faut essayer parfois… Contente quand même d’avoir découvert la salle 😉

Sur le site du Théâtre de la Ville :

Un duo d’acteurs d’exception déambule dans les strates du temps, du côté des « fantômes ».

Deux amis plongent dans des boîtes de photographies en vrac. Ils portent le prénom des acteurs qui les incarnent, Laurent – Charpentier – et le grand Hugues – Quester. Philippe Minyana a fait théâtre de ses « Fantômes » pour eux. Le premier interroge celui qui dit « la maison de la photo me regarde », se voit enfant dans les bras de sa mère, la voit elle aussi enfant, et, encore jeune, belle, avant son suicide; il fait parler les « voix anciennes » qui se jettent parfois sur lui. Ils picolent un peu les deux amis, un jour ils partent vers la maison d’enfance. De leur dialogue de haute amitié naît une épopée intime semée d’instants provisoires figés sur une photographie, si vivaces dans leurs mots.

Odile Quirot

Tagué:, , , ,

Une réflexion sur “Fantômes de Philippe Minyana au Théâtre de la Ville

  1. […] Jeudi 29 # Jour 60 : Une pièce sur le souvenir… Fantômes […]

    J’aime

N'hésitez pas à laisser un commentaire :)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.