Nicolas de Staël – Musée d’Art Moderne de Paris

Très belle expo au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, grande rétrospective de l’oeuvre de Nicolas de Staël.

Il y a des peintures de ses débuts mais l’exposition est beaucoup plus riche sur les années 50.

J’ai déjà vu plusieurs expositions qui lui étaient consacrées mais j’ai encore découvert de nombreuses toiles. Et je suis vraiment fan.

J’aime l’épaisseur de sa peinture, le travail des taches de couleur si expressives, la puissance émotive qu’elle provoque.

Les toits – Paris 1951. Vous allez dire c’est le rouge, oui bien sûr mais aussi la profondeur, l’énergie de la couleur…

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Et celles ci, plus anciennes :

Un grand peintre parti trop vite à (re)découvrir.

Sur le site du Musée d’Art Moderne de Paris (il a perdu de la ville ?)

La rétrospective rassemble une sélection d’environ 200 tableaux, dessins, gravures et carnets venus de nombreuses collections publiques et privées, en Europe et aux Etats-Unis. À côté de chefs-d’oeuvre emblématiques tels que le Parc des Princes, elle présente un ensemble important d’œuvres rarement, sinon jamais, exposées, dont une cinquantaine montrées pour la première fois dans un musée français.

Organisée de manière chronologique, l’exposition retrace les évolutions successives de l’artiste, depuis ses premiers pas figuratifs et ses toiles sombres et matiérées des années 1940, jusqu’à ses tableaux peints à la veille de sa mort prématurée en 1955. Si l’essentiel de son travail tient en une douzaine d’années, Staël ne cesse de se renouveler et d’explorer de nouvelles voies : son « inévitable besoin de tout casser quand la machine semble tourner trop rond » le conduit à produire une œuvre remarquablement riche et complexe, « sans esthétique a priori ». Insensible aux modes comme aux querelles de son temps, son travail bouleverse délibérément la distinction entre abstraction et figuration, et apparaît comme la poursuite, menée dans l’urgence, d’un art toujours plus dense et concis : « c’est si triste sans tableaux la vie que je fonce tant que je peux », écrivait-il. La rétrospective permet de suivre pas à pas cette quête picturale d’une rare intensité, en commençant par ses voyages de jeunesse et ses premières années parisiennes, puis en évoquant son installation dans le Vaucluse, son fameux voyage en Sicile en 1953, et enfin ses derniers mois à Antibes, dans un atelier face à la mer.

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6 réflexions sur “Nicolas de Staël – Musée d’Art Moderne de Paris

  1. Avatar de vagabondageautourdesoi
    Matatoune 24 novembre 2023 à 7 h 53 min Reply

    Une très belle exposition, vraiment à découvrir pour les rencontres avec les œuvres magnifiques qui font du bien dans cette période si difficile !

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  2. Avatar de Coco
    Coco 25 novembre 2023 à 8 h 00 min Reply

    Merci .je ne connaissais pas.mer u pour ton eclairage

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  3. […] 18 # Jour 322 : Expo Nicolas de Staël au Musée d’art Moderne de la ville de Paris SuperbeSoirée danse à la Mac Créteil. Je vous […]

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  4. […] repris la carte Centre Pompidou et celle des musées de la Ville de Paris avec l’expo Nicolas de Staël en ce moment. J’ai de quoi faire […]

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