Le nouveau Modiano, comment résister ?

Je l’ai lu doucement pour profiter de chaque phrase, de chaque mot, pour suivre le rythme lent de l’auteur.

L’auteur vieillissant qui ne reconnait plus sa ville lumière, mais qui s’y promène pour essayer de rassembler ses souvenirs.
Ce moment de vie dans sa jeunesse quand il fréquentait une danseuse, elle suivait les cours d’un professeur russe, elle avait un petit garçon qu’il gardait parfois. Et puis autour d’eux des personnes un peu inquiétante qu’il a l’impression de croiser.

Nous sommes touchés de découvrir cette jeune femme fragile et que la danse rend forte, une danseuse.

Je retrouve avec plaisir, le temps qui passe intemporel de Modiano, une balade dans Paris à la tombée de la nuit.

Le lien peut être pour moi entre ses livres est l’émotion qu’ils m’apportent à chaque page.

On est fan ou pas…

4ème de couverture :

« La danseuse arrivait, le matin, à sept heures quarante-cinq, gare du Nord. Ensuite le métro jusqu’à la place de Clichy. Le bâtiment du studio Wacker était vétuste. Au rez-de-chaussée, une dizaine de pianos d’occasion, rangés en désordre comme dans un dépôt. Aux étages, une sorte de cantine avec un bar et les studios de danse. Elle prenait des cours avec Boris Kniaseff, un Russe que l’on considérait comme l’un des meilleurs professeurs… Une odeur particulière de vieux bois, de lavande et de sueur. »

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