Merci aux Editions Istya & Cie pour ce livre.

Luca Di Fulvio est décédé en mai, je l’avais rencontré au Salon du Livre de St Maur il y a quelques années, cela fait bizarre de lire son dernier livre, il n’avait que 66 ans.

Pour ce Paradis caché, il reprend les mêmes codes que dans ces précédents livres, alternant les époques selon les chapitres.

Cette fois il nous emmène en pleine inquisition en Italie au début des années 1600.

Deux jeunes garçons abandonnés par leurs pères sont élevés au monastère, un bébé fille dont la mère meurt en couche est aussi recueillie par le Prieur pour ensuite être confiée au couvent.

Devenus jeunes adultes et ayant pris chacun des chemins différents, leur histoire reste liée.

Nous sommes à l’époque des sorcières, des sortilèges, de la toute puissance de l’Eglise…

L’auteur nous plonge dans cet univers hostile, surtout pour les femmes, il dénonce sans retenue tous les obscurantismes.

J’ai pris plaisir à lire les grandes sagas de Luca Di Fulvio, je vous les conseille. Triste, je ne sais comment dire, de son départ bien trop tôt. Des pensées pour ses proches.

4ème de couverture :

Avril 1633, à San Michele, petit village des Alpes italiennes dans le monastère de Santa Ulpizia où Susanna et Daniele ont été élevés l’un et l’autre par les moines ; Susanna y est née ; Daniele y a été placé à l’âge de cinq ans, à la mort de sa mère. Frappés par le destin dès l’enfance, ils sont comme frère et sœur. Devenant femme, Susanna a dû s’installer au couvent Santissima Assunta Maria et cette jeune fille libre découvre sa féminité au pire moment de l’Inquisition italienne et des bûchers pour sorcellerie.

Luca Di Fulvio jette ses personnages au cœur de l’histoire moderne, dans ces années sanglantes où l’humanisme naissant affirme la place centrale de l’individu contre celle de Dieu. Une histoire d’amour chaotique sur fond de révolution copernicienne et de chasse aux sorcières. Un roman historique écrit comme un thriller.

Tagué:Inquisition, italie, Luca Di Fulvio, Paradis caché, saga