
Nouveau livre de Charles Aubert, auteur que j’aime bien. Merci aux Editions Istya & Cie pour ce livre.
Cette fois nous partons dans l’Allemagne nazie d’avant guerre et nous suivons la vie de Johann Trollmann dit Rukelli, un champion de boxe tsigane. La boxe lui a permis de repousser ses limites, a sculpté sa vie. Né et ayant toujours véçu en Allemagne, il se sentait allemand même si très vite il a bien compris qu’il n’avait pas le bon profil. Il a voulu aller au bout de ses ambitions. Il a réussi à être champion d’Allemagne de boxe.
C’est un petit livre, intéressant, avec le recul on sait mais on comprend que les gens à l’époque n’aient pas cru à l’incroyable.
Les portraits de Rukeli et ses proches nous plongent dans l’Histoire bien triste de cette période.
Cela confirme pour moi qu’il ne faut jamais faire confiance à l’extrême droite.
Le livre est paru aujourd’hui, je vous invite à le lire.
4ème de couverture :
L’histoire du boxeur tsigane qui osa défier Hitler
Ce roman en dix rounds s’inspire de la vie de Johann Trollmann, dit » Rukeli « , boxeur tsigane qui
vécut en Allemagne sous les nazis et fut assassiné le 9 février 1943 dans le camp de concentration de
Neuengamme.
Né à Hanovre en 1907, Trollmann est sacré Champion d’Allemagne des poids moyens en 1928. Dans
toute la République de Weimar, on le surnomme Der tanzende Zigeuner, le tzigane dansant à cause
de son inimitable jeu de jambes sur le ring. Rukeli devient boxeur professionnel en 1931 et enchaîne
les victoires. En 1932, son entraîneur lui propose de le suivre aux Etats-Unis mais Rukeli choisit de
rester. Le journal sportif nazi Box-Sport n’a de cesse de critiquer son style prétendument
caractéristique de » l’imprévisibilité tsigane » et l’appelle le Gipsy : » Ses coups de poings ne sont pas
Allemands. » Par défi, Rukeli fait broder ce surnom sur son short de boxeur.
En 1933, avec l’arrivée au pouvoir de Hitler, tout se complique. Gibsy est déchu de son titre et tenu
de le remettre en jeu. Pour ce match historique, il décide de ne plus bouger et encaisse les coups
jusqu’au KO final. Il n’a plus le droit de boxer. En 1942, Rukeli est envoyé sur le front de l’Est. Arrêté
par la Gestapo lors d’une permission, il est déporté au camp de Neuengamme et tué d’un coup de
fusil.
Tagué:allemagne, Boxe, Charles Aubert, danse, Editions Istya & Cie

Merci de nous prévenir, j’aime bien cet auteur que tu m’as fait découvrir.
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Merci Bonne lecture…
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Complètement de ses écrits précédents alors ?
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C’est différents mais bien aussi
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