Superbe ballet dans le cadre de notre abonnement à Chaillot.

On aime le travail de Ohad Naharin.

Cette fois, il propose 2 ballets en un, tout en lenteur et c’est impressionnant.

4 danseurs d’un côté, toujours ensemble évoluent indépendamment des autres qui eux sont totalement indépendants.

L’ensemble est porteur à la fois de calme et de fulgurance. Les danseurs et danseuses sont superbes, des corps d’athlète, une maitrise totale et dans la lenteur c’est impressionnant.

Le tableau avec les barres de danse est magnifique.

La musique de Laurie Anderson est envoutante, les costumes sont superbes, les lumières aussi.

Sur le site de Chaillot :

MOMO a deux âmes. L’une plonge ses racines au centre de la terre – cette âme incarne les archétypes et les mythes d’une masculinité brute et endurcie. L’autre est en quête permanente de son ADN. L’une se meut en autonomie au sein de son propre champ de force. L’autre est une constellation d’éléments qui gravitent autour d’un même nucléon – à la fois s’en éloignant et s’en rapprochant, laissant la place à la tendresse et à la catharsis nécessaires.
Sur une bande-son extraite presque intégralement de l’album légendaire de Laurie Anderson et du Kronos Quartet Landfall, une passion commune pour le chagrin et la beauté se déploie sur scène. L’abandon s’oriente vers la recherche de la fêlure. Les “bugs” dans les codes du mouvement deviennent liberté, jeu et matériau émotionnel.

Shira Vitaly

Tagué:Batsheva, chaillot, danse, la Grande Halle de La Villette, Momo, Ohad Naharin