
Danse hier soir au Théâtre National de Chaillot avec ce chorégraphe Ohad Naharin que l’on apprécie.
Il nous propose une pièce avec 18 danseur.se.s habillé.e.s en noir, mais tous un peu différent. La scène n’est pas non plus très éclairée.
Les danses se répètent mais pas avec les mêmes interprètes, ni les mêmes musiques, ni les mêmes lumières et du coup forcément, notre perception de la danse elle-même change. C’est troublant. C’est l’ensemble qui fait le ballet, pas forcément la danse qui prédomine.
Cela me fait penser que parfois quand la musique déplait vraiment, et bien il est difficile d’apprécier la danse. J’ai du mal par exemple quand il n’y a pas de musique …
Mais hier soir, c’était assez hypnotique, ou envoutant. J’aime quand il y a de nombreux danseur.se.s sur scène. Ils bougent, interfèrent, chacun dans leur geste ou tous ensemble. Le puzzle s’explose puis se recompose…
Je suis sous le charme de ce bon moment.
Un chorégraphe et une compagnie à découvrir si vous ne les connaissez pas.
Je pars à Arras, j’ai programmé mes prochains articles, je vous souhaite un bon week-end.
Sur le site du Théâtre National de la Danse Chaillot :
Avec Venezuela, la Batsheva Dance Company et Ohad Naharin retrouvent la scène de Chaillot le temps d’une grande fresque dansée. Un sommet de virtuosité.
Venezuela explore à la fois le contexte et l’interprétation. Basé sur la duplication, le spectacle présente deux version de la même chorégraphie. Dans chaque version, la distribution, la musique et la lumière changent, imprégnant les mêmes mouvements de différentes énergies qui poussent le public à lire la pièce de manière différente. À travers l’étude des possibilités, des excès, Naharin fait la démonstration des multiples champs que peut contenir un même geste s’il émanait d’un corps différent. La pièce est parcourue de références politiques et culturelles : un chœur grégorien entonne une mélodie d’intense chagrin, les danseurs crachent au public le flow cru du rappeur Notorious B.I.G. et les drapeaux blancs devenus linceuls se gorgent de peinture et de résonances politiques. Venezuela explore la réalité et le mouvement qui débordent mais sont aussi engloutis sous l’avalanche de significations, se précipitant vers le vide, de manière répétée et toujours en vain. Répétitives ou pleines de contradictions, elles soulignent à la fois la violence et la beauté, l’intensité dans l’absence de mouvement et l’élégance du mouvement chaotique.
Tagué:Batsheva, chaillot, danse, Ohad Naharin, Venezuela
Ha top
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C’était chouette
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[…] 25 # Jour 145 : Soirée danse avec Ohad Naharin, […]
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