‘UWRUBBA de Ali et Hédi Thabet à la MAC

Des musiciens, des chanteur.se.s, des danseur.se.s, une chanteuse lyrique. Du classique et de la musique tzigane orientale. De la vidéo. Un peu de cirque. Le mélange des arts…

Un sujet pas facile, des textes poétiques, une scénographie intéressante, parfois troublante.

La musique en live c’est vraiment agréable, des moments de danse assez forts également.

Un spectacle qui fait réfléchir, pas facile d’en parler, c’est une grande part de ressenti.

Les 2 frères ont un parcours incroyable, pour vaincre la maladie, pour garder l’espoir, pour croire dans le monde de demain. Une belle leçon d’humilité, bravo messieurs.

Sur le site de la MAC

Plateau nu pour les sept danseurs, terrasse méditerranéenne pour les neuf musiciens traditionnels et classiques, champ contre champ, le plateau dévoile ainsi la force poétique de ce duo d’artistes, chorégraphes et circassiens.
Deux hommes, Ali et Hédi Thabet, frères dans la vie, binôme inconditionnel à la scène, ils sont unis par l’originalité et la force de leur dessein créatif : un art total et ouvert.
Leur aventure singulière se fait écho de leur alchimie combinée, nourrie d’inspirations en liberté et de défis existentiels relevés avec panache.
Après une ascension fulgurante, trois œuvres communes et deux ans de retrait volontaire, avec Uwrubba, ils puisent de nouveau, aux racines de leur démarche artistique, à l’intersection vivifiante de l’Europe et de l’Orient, entremêlant danse, musique, poésie et mythologie grecque pour une envoutante partition.
Ali, passionné de musique, découvre les volutes du rébétiko, une forme de blues mi-oriental, mi-tzigane semblable aux mélodies arabes qu’il entrelace à Vivaldi et à des airs polyphoniques médiévaux interprétés en scène par une mezzo-soprano. Par le filtre du mythe de Narcisse et du René Char des méditatifs Feuillets d’Hypnos, Hédi interroge leur aspiration à la création, à la beauté et à l’amour. Au travers de l’immense miroir de Narcisse surgira un extrait du film de Jean-Daniel Pollet L’Ordre, sur les derniers lépreux de l’île de Spinalonga. La parole d’un de ces bannis résonnera comme une déflagration réactivant la blessure de l’exil et de la relégation.

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