Hier j’ai pu voir Les Magnétiques en avant première grâce à une invitation de BNP Paribas.
L’action se passe dans les années 80, c’est toute ma jeunesse mais je ne me suis pas particulièrement reconnue.
Sur fond d’élection de François Mitterrand et de service militaire, un trio amoureux se noue.
Le trio des jeunes acteurs est bien, je vous donne leurs noms, on les reverra c’est sûr : Marie Colomb, Thimothée Robart et Joseph Olivennes.
C’est un premier film, le réalisateur est venu nous parler quelques minutes de son film avant la projection.
J’ai été déçue, le sujet me plaisait beaucoup mais je ne suis pas entrée dans le film. Pas assez de musique « d’époque » connue pour moi. Et une façon de filmer étrange, est ce pour faire années 80 ? Je ne sais pas.
Le film sort le 17 novembre, vous me direz si vous y allez 😉
Synopsis :
Une petite ville de province au début des années 80. Philippe vit dans l’ombre de son frère, Jérôme, le soleil noir de la bande. Entre la radio pirate, le garage du père et la menace du service militaire, les deux frères ignorent qu’ils vivent là les derniers feux d’un monde sur le point de disparaître.
MHF le blog 
[…] Jeudi 4 # Jour 308 : Avant première organisée par la BNP pour Les Magnétiques. […]
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Heu tu ne donnes pas très envie ;))
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Pas vraiment emballée 😉
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« Les Magnétiques » de Vincent Maël Cardona…
C’est assez rare pour être souligné, il y a eu hier après-midi une avant-première au « Club 6 », cinéma « art et essai » de Saint-Brieuc. Et même plus, cerise sur le gâteau, la présence en chair et en os du réalisateur, Vincent Maël Cardona, originaire du Gouray, petite commune à une trentaine de kilomètres de Saint-Brieuc, dans le Mené.
Après coup, on a appris qu’il s’agissait du premier film du réalisateur, film sur lequel il travaillait depuis dix ans… Eh bien, bénéficiant de toute la fraîcheur d’un premier film, « Les Magnétiques » est un coup de maître. Le réalisateur a parfaitement réussi un film sur une période de transition, les années de l’élection de Mitterrand, les années des radios libres, qui marquèrent paradoxalement la fin d’une époque, la fin réelle des années 60 et la conversion de la « gauche » française de gouvernement au néolibéralisme, bref, le début des « Années de merde », les années des riches et du néolibéralisme, les années de l’argent roi et de toute la misère que nous connaissons actuellement, mais, ça, on ne le saura que plus tard avec le recul!
« Les Magnétiques » est un bien joli film, passionnant, une belle réussite, une chronique réaliste d’une certaine période de bascule et la fin d’une époque. Nous sommes en province, dans un garage, la mère a quitté le domicile familial, le père vit avec ses deux garçons, l’aîné, borderline, Jérôme, le cadet, Philippe, fasciné par son grand frère et une jeune mère de famille, Marianne, petite copine de l’aîné, mais pas insensible au charme du cadet. Les deux frères sont à la tête d’une radio libre artisanale. Le personnage principal, Philippe, le cadet, est passionné par le son, voilà pour l’intrigue.
Le scénario est d’une grande rigueur, l’histoire intéressante, car témoignant d’une époque, et c’est bien là que le film est une réussite, racontant des histoires individuelles qui se recoupent, mais aussi l’histoire universelle d’une période donnée, les deux points de vue se mélangeant harmonieusement. Et puis, bien sûr, il y a une bande son d’enfer, avec les musiciens de l’époque.
Au total, le film est souvent sombre, à l’image de la période qui s’ouvre, mais on passe un excellent moment, grâce à une manière de filmer originale et des acteurs touchants de naturel. Souhaitons à Vincent Maël Cardona d’être aussi inspiré pour son deuxième long métrage!
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