Danse à nouveau ce soir avec le travail toujours superbe de Sidi Larbi Cherkaoui.

4D ou 5 duos de danse…

La soirée est composée en 2 parties, les couples femme-femme, femme-homme ou homme-homme sont merveilleux. C’est beau… les corps s’entremêlent, se font et défont, au rythme de musiques live venues d’ailleurs. On ne voit pas beaucoup les musiciens et chanteurs en fond de scène c’est un peu dommage.

Ce ballet est très actuel, les images projetées nous rappelle les incohérences du monde. Je vous mets en dessous les détails, mais l’idéal est de le voir 😉

Nous avons tous été enchanté par ce spectacle. Nous avons ensuite avec nos ami.e.s bu un verre dans la parc de La Villette, il faisait bon, c’était bien agréable, la vraie vie.

En ce moment sur Arte Concert vous pouvez voir un autre ballet de Sidi Larbi Cherkaoui : Nomad

Présentation du site de La Villette

En juillet 2010, le tryptique Foi, Myth, Babel(words) amorçait une longue collaboration entre La Villette et Sidi Larbi Cherkaoui. Une décennie plus tard presque jour pour jour, présenter 4D+ était une évidence. La pièce réunit cinq duos emblématiques de l’oeuvre du chorégraphe. Chacun de ces corps à corps, initialement conçu dans un autre contexte, est devenu une pièce à part entière, accompagnée ici par des musiciens live. Le programme sera composé de Matter, Pure, Debt, Sin, Faun. C’est la première fois que la compagnie proposera ces cinq duos en une même soirée

Matter révèle et entrelace nos clichés les plus ancrés sur l’Est et l’Ouest. Les corps s’y métamorphosent en objets inanimés et identifiables qui prétendent pallier nos solitudes contemporaines. Suit Pure, qui explore le fantasme de la pureté. Rendre un corps pur ne risque-t-il pas de le faire disparaître ? La pureté absolue n’implique-t-elle pas qu’il ne reste plus rien ? Le langage gestuel peut-il rendre compte d’une telle disparition ?

Cherkaoui a volontairement créé Debt comme pièce centrale de 4D+. Partant de la dualité asymétrique mais inévitable entre débiteur et créancier, au sein de leur alliance une dynamique de pouvoir se dessine. Ils semblent être piégés dans un cercle vicieux, qui entretient l’illusion d’une croissance économique infinie dans un monde fini.

Dans Sin, co-créé avec Damien Jalet, s’imbriquent des gestes animaux, serpentins, arachnéens, qui génèrent ou vampirisent des énergies vitales. Eros et Thanatos, l’instinct de vie et l’instinct de mort, s’affrontent dans l’insondable intimité du couple.

Le Faun enfin prend le relais de ces rivalités mythiques. Faune et nymphe s’enchevêtrent pour former une entité unique, hybride, féminine et masculine, organiquement reliée à l’univers.

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