Ce livre est comme un carnet de voyage, l’auteur après 30 années d’exil et la mort de son père retourne dans son pays natal Haïti.
Il doit apprendre à sa mère le décès de son père lui aussi en exil.
Son île a bien changé et son voyage s’avère assez initiatique.
Le livre est écrit principalement en vers, mêlé par moment de prose, c’est poétique, les mots décrivent l’île, ses paysages, les odeurs, les couleurs… Le récit est assez lent, comme un retour sur soi.
Une réflexion sur les racines, sur les dilemmes d’être ailleurs et de ne se sentir chez soi nulle part….
Comme je lis en ce moment des romans policiers, forcément c’est un grand changement…. mais je vous conseille ce livre pour le dépaysement total.
4eme de couv :
La nouvelle coupe la nuit en deux. L’appel téléphonique fatal que tout homme d’âge mûr reçoit un jour. Mon père vient de mourir. D. L.
A la suite de cette annonce tragique, le narrateur décide de retourner dans son pays natal. Il en avait été exilé, comme son père des années avant lui, par le dictateur du moment. Et le voilà qui revient sur les traces de son passé, de ses origines, accompagné d’un neveu qui porte le même nom que lui. Un périple doux et grave, rêveur et plein de charme, qui lui fera voir la misère, la faim, la violence, mais aussi les artistes, les jeunes filles, l’espoir, peut-être. Le grand roman du retour d’exil.
Tagué:exil, Haïti, Laferrière, livre

J’aime beaucoup l’écouter mais je ne l’ai jamais lu.
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Tu l’écoutes où ?
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