Soirée danse à Chaillot avec la compagnie norvégienne Carte Blanche qui a invité un chorégraphe sino-tibétain Sang Jijia.
5 danseuses, 5 danseurs, très puissants, une chorégraphie complexe, sans pause mais qui m’a emportée. Ils ne s’arrêtent jamais, on ressent les tensions mais aussi les joies.
Le ballet comme un tourbillon fait écho à la vie dans son énergie et sa complexité…
La musique est assez particulière, je dirai un peu industrielle, elle ne m’a pas gênée mais n’a pas plu à mes amies.
Si cette compagnie passe près de chez vous, n’hésitez pas, ils ont énormément de talent.
Sous l’intitulé très francophone Carte Blanche se cache la Compagnie nationale norvégienne de danse contemporaine, une référence dans les pays du Nord. Pour cette première venue à Paris, Carte Blanche invite à ses côtés le chorégraphe sino-tibétain Sang Jijia.
Il existe une vraie tradition chorégraphique en Scandinavie dont on ne se lasse pas d’explorer les contrastes : un ballet classique, une danse théâtre et enfin un courant contemporain dont Carte Blanche est le porte-drapeau en Norvège et au-delà. Créée en 1989 et forte d’une quinzaine d’interprètes, cette compagnie compte à son répertoire des créations d’Ina Cristel Johannessen, Jo Strømgren, Alan Lucien Øyen ou d’artistes venus d’ailleurs comme Hofesh Shechter, Rui Horta, Crystal Pite ou Ohad Naharin. Pour sa première venue à Chaillot, Carte Blanche donne Not Here / Not Ever, pièce chorégraphiée par Sang Jijia. Après un passage en tant que soliste à la Hong Kong City Contemporary Dance Company, Sang Jijia rencontre William Forsythe avec lequel il étudie et danse entre 2002 et 2006. Depuis, c’est comme chorégraphe que ce créateur de culture chinoise et tibétaine fait des étincelles en résidence au Beijing Dance / LDTX ou à la Guangdong Modern Dance Company. Porté sur les arts visuels et le multimédia, Sang Jijia a développé un sens de l’écriture chorégraphique très sûr où l’influence de Forsythe est diluée dans une esthétique plus orientale. On pourra parler de multiculturalisme, mais c’est au-delà que la touche Jijia fait merveille, dans l’impact des différences culturelles sur les oeuvres. Il a trouvé avec Carte Blanche un fabuleux terrain d’expérimentation poussant très loin sa relation avec les dix interprètes qu’il plonge dans un carrousel d’émotions : tendresse, inquiétude, rire… La danse de Not Here / Not Ever ressemble à nos vies. Sang Jijia et Carte Blanche font de ce coup d’essai un coup de maître.
/ Philippe Noisette
Tagué:Carte Blanche, chaillot, choregraphie, danse, Sang Jijia

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Si tu cherches une amie pour t’accompagner à ce genre de spectacle de danse un jour, n’hésite pas à me demander, j’adore ça ! J’oublie toujours de rester au courant et je passe à côté de belles compagnies. Mais j’aimerais beaucoup m’y remettre. En tout cas ton article donne envie, je vais me renseigner pour savoir quand est-ce qu’ils repasseront pas Paris !
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Je vais voir les spectacles de danse avec plusieurs amies mais si tu veux te joindre à nous….
Prochainement nous allons voir Russell Maliphant au théâtre des Champ Elysées , le 20 mai…
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