Danse ce soir au théâtre de la Ville. L'année dernière nous n'avions pas pris cet abonnement, donc c'est un retour après une petite pause.
Trisha Brown propose 3 reprises de ballets des années 90 : Foray forêt – If you couldn't see me – Astral convertible
Que dire ? Ce n'est pas mal, les danseuses et danseurs sont bons, certains excellents mais il manque quelque chose qui me fasse vibrer. C'est lent, peut être dépassé, ou alors ça a mal vieilli, je ne sais pas mais je me suis ennuyée, surtout sur le premier ballet qui n'était pas vraiment accompagné de musique…
Je ne sais pas ce qui fait la notoriété de Trisha Brown, je dois passer à côté à chaque fois… Si vous aimez, je veux bien des explications.
Le jeu des formes
Un
florilège de l’extraordinaire « précis de liberté » légué par Trisha
Brown, alors qu’elle a décidé de cesser de chorégraphier.
Avec
Trisha Brown, la chorégraphie est devenue précis de liberté, en un flot
insaisissable de courses suspendues, de chutes inattendues, d’élans
joueurs, de prises esquivées. La danse, « répartition démocratique du mouvement dans le corps tout entier »,
comme l’a dit un jour la chorégraphe à Yvonne Rainer, autre figure de
proue de la « post modern dance », semble y couler de source, telle une
onde de vie gorgée d’une extraordinaire fluidité, en activité constante.
Mais l’art de Trisha Brown, en contrepoint de cette essentielle force
organique du mouvement, est d’une rare rigueur dans le jeu des formes,
dans la construction et la mise en abîme des structures de composition. À
plus de 75 ans, Trisha a décidé de cesser de chorégraphier. Les pièces
« historiques » que sa compagnie présentera au Théâtre de la Ville sont
de véritables diamants, qui portent le témoignage unique d’une œuvre au
long cours, que l’on peut revoir sans jamais se lasser, ou découvrir
comme si elles venaient d’être créées.
Jean-Marc Adolphe
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