Danse ce soir à la MAC de Créteil

Un ballet de Joanne Leighton interprété par 7 danseurs, que dire ?

C'était surprenant, quelque peu décousu, fait d'une succession de tableaux s'enchainant mais sans suite ni logique.

Je ne me suis pas ennuyée, curieuse de voir la suite, riant parfois, mais restant perplexe aussi.

L'alchimie de la diversité voulue par la chorégraphe n'atteint pas vraiment son but pour moi mais l'idée est intéressante. Vous comprendrez un peu mieux en lisant le pitch du dessous.

Cette pièce est le premier projet pour plateau à forte ambition
internationale de Joanne Leighton et l’un des événements principaux de
son premier mandat à la tête du CCN de Franche-Comté à Belfort.
Le
Cadavre Exquis, selon le Dictionnaire abrégé du surréalisme, est un : «
jeu qui consiste à faire composer une phrase, ou un dessin, par
plusieurs personnes sans qu’aucune d’elles puissent tenir compte de la
collaboration ou des collaborations précédentes. »
L’idée a été développée par un groupe d’artistes et d’écrivains, Prévert, Tanguy, Breton,…
La
première phrase issue de ce jeu fut « Le cadavre exquis boira le vin
nouveau » et inspira le nom de ce qui, au départ, n’était qu’un jeu.
Depuis lors, ce principe de construction, collective et à l’aveugle,
s’est propagé de la littérature et la poésie à toutes les autres formes
artistiques, peinture, photographie, etc… via des artistes désormais
célèbres, tels Man Ray, Ernst, Miro, Dali,…
On retrouve aussi ce
principe dans de nombreuses oeuvres multimédia ou transdisciplinaires,
dont certaines perdurent à ce jour (par exemple la performance
multimedia Synesthesia, présentée annuellement à New York).
Par
ailleurs, la configuration rhizomique d’Internet a fourni un terrain
fertile au développement de cette pratique dans l’art numérique.
Ce
travail s’inscrit dans la continuité de deux des axes de recherche
entrepris par Joanne Leighton depuis plusieurs années : la
copie/l’original ; la propriété intellectuelle.

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