Le Sacre du printemps de Gallotta à Chaillot

Capture d’écran 2012-04-10 à 18.29.39Soirée Gallotta à Chaillot.

Un ballet somptueux précédé de 2 pièces courtes. 13 danseurs (7 femmes et 6 hommes) parfaits et qui maitrisent chaque geste, chaque souffle… Impressionnant.

Un seul bémol, un choix curieux pour les "costumes"…

La force de la musique de Stravinsky est directement transmise aux danseurs, au service du Sacre des danseuses et l'union est intense.

Un ballet assez classique et sans surprise mais empreint de toute la force de Gallotta.

Allez-y 😉

Triple hommage à Igor Stravinsky en forme de pirouette signé Jean-Claude Gallotta : un Sacre du printemps tout feu tout flamme, précédé de deux courtes pièces, Tumulte et Pour Igor.

Chaque chorégraphe porte un Sacre en lui. Celui de Jean-Claude Gallotta est gravé au compas sur un pupitre d’écolier. Le futur chorégraphe entend l’oeuvre pour la première fois sur un vieux tourne-disque. Assoupi sur son banc en bois, il « s’enrêve » aussitôt, dit-il aujourd’hui. C’est alors qu’il chorégraphiait la dernière séquence de son spectacle précédent, L’Homme à tête de chou, que lui sont revenus ces souvenirs. Par quelle voie secrète ? En guise de réponse, Le Sacre du printemps s’est alors imposé comme le second volet du diptyque commencé avec l’hommage à Gainsbourg : mêmes danseurs, même lumière sélénienne, mêmes énergies venues directement de la musique. Jean-Claude Gallotta a choisi de travailler sur la première version de l’œuvre, qu’il considère comme une des meilleures, rude, sans affèteries, sans brillance décorative, dirigée et enregistrée par Igor Stravinsky lui-même. Pas d’anecdote, pas d’intrigue. Jean-Claude Gallotta ajoute : pas d’Élue, ou du moins pas d’Élue unique, glorifiée puis sacrifiée. Chaque interprète féminine sera « éligible », tour à tour, pour rétorquer à « l’obscur pouvoir discrétionnaire » des dieux. Du rituel, Jean-Claude Gallotta a également retenu le double sens étymologique de « relier » et de « se recueillir ». Il s’agit bien pour lui de se recueillir, comme à genoux, sur les marches de l’autel qui montent et monteront toujours à son adolescence, et de se relier aux maîtres, de Kantor à Fellini, qui l’ont conduit à ne pas l’oublier. Le Sacre est précédé de deux courts avant-programmes : I – Tumulte, où le chorégraphe invite danseurs et public à entendre le silence brut de la danse qui précède le déchaînement de la musique. II – Pour Igor, un solo en hommage au compositeur.

 

Tagué:, , , , ,

N'hésitez pas à laisser un commentaire :)

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

%d blogueurs aiment cette page :