2 ballets de reprises d'Hofesh Shechter ce soir au théâtre des Abesses.
Uprising, pièce pour 7 danseurs qui montre le côté combatif de la danse du chorégraphe. Tout en puissance, en accord parfait avec les percussions de la bande son (crée aussi pas Hofesh), les danseurs sont bondissants et imprévisibles dans leur unité et leur complémentarité. Les ensembles sont superbes.
The Art of Not Looking Back, pièce pour 7 danseuses et qui se veut autobiographique, montre les émotions des femmes et toute leur énergie. La musique est excellente et fait corps avec les danseuses.
Je ne vous dévoile pas le final qui est réjouissant.
Une belle soirée, un chorégraphe novateur qui sort des règles de la danse contemporaine pour nous surprendre. Une belle réussite…
Danse l'enfance :
La manière forte d’Hofesh Shechter, jeune chorégraphe et compositeur anglo-israélien, combine puissance plastique, danse survoltée et musique percussive avec un sens aigu de l’attaque du plateau. Pour son troisième passage au Théâtre de la Ville, il reprend Uprising (2006) (« insurrection », « soulèvement », en anglais), pièce pour sept hommes remontés à bloc. Le savoir-faire de Shechter s’y nervure d’imprévisibilité en jouant à fond l’effet « flash» et le montage rapide des séquences dansées. Au regard de ce volet masculin solidement balancé, The Art of Not Looking Back (2009), pour six femmes, s’annonce aussi violemment énergique. Très émotionnel aussi. Shechter y glisse des confidences autobiographiques sur sa mère et le vide que peut laisser l’absence maternelle chez un enfant. Un thème douloureux que les danseuses s’approprient avec témérité. Sophistiquée et contemporaine, tribale et viscérale, la patte Shechter risque encore de faire mal.
Jeanne Liger
Tagué:abesses, danse, hofesh Shechter

c’est tout ce que j’aime dans la danse contemporaine ! :)))
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