Dix-neuf secondes c'est rien et parfois c'est beaucoup, voire suffisant pour changer une vie.
Ce court roman est bien écrit, le temps est en arrêt, les personnages nous sont proches très rapidement… Une histoire que l'on devine, que l'on appréhende.
Un couple, une rupture ou non et puis l'impensable qui arrive juste à ce moment là…
L'écriture simple et précise nous fait partager de nombreuses émotions, comme dans des photos instantanées.
Un bon moment malgré le sujet…
On ne le dit jamais assez, on ne le fait pas forcément mais profitons de chaque jour que la vie nous offre sans reporter, on ne sait pas de quoi sera fait demain….
La 4ème de couv : Sandrine et Gabrile se connaissent depuis vingt-cinq ans. Pour éviter l'usure irréparable de leur couple, ils imaginent ensemble un jeu. Ils se donneront rendez-vous dans la rame du RER de 17 h 43, nom de code ZEUS, à Nation. Sandrine décidera de descendre ou non de la porte arrière de la troisième voiture.
19 secondes, 18 secondes, 17 secondes : Pierre Charras déroule son intrigue au fil d'un impitoyable compte à rebours. Dix-neuf secondes suffiront pour que le train quitte le tunnel, émerge dans les lumières du quai, stationne et reprenne sa course. Dix-neuf secondes au terme desquelles l'on bascule sans préavis d'une banale affaire de rupture à une tragédie brutale, irréversible…
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