Ce soir danse au Théâtre de la Ville de Paris.

2 ballets, une danseuse Louise Lecavalier accompagnée d'un ou deux danseurs. Une jolie performance surtout sur la chorégraphie d'Edouard Lock.

Louise Lecavalier a dansé pendant des années dans la compagnie d'Edouard Lock, elle reprend ici un de ses ballets avec une energie débordante.

La 1ère chorégraphie de Nigel Charnock est moins forte mais la performance est là aussi.

La danseuse ne semble pas marquée par le temps qui passe et les évènements de sa vie, incroyable.

J'ai bien aimé les musiques aussi… 😉

La danseuse canadienne Louise Lecavalier revisite le répertoire d’Edouard Lock des années 90 et retrouve, au présent, avec Nigel Charnock, les gestes de l’enfance.

Son élan irrépressible vers l’autre, que résume son célèbre saut en vrille, le corps jeté horizontalement dans les bras de son partenaire, Louise Lecavalier cherche aujourd’hui à lui donner une autre forme. Fut-elle celle du souvenir aux contours fragmentaires dont témoigne A Few Minutes of Lock où, sur une musique d’Iggy Pop, la danseuse canadienne revisite des extraits de pièces créées dans les années 90 lorsqu’elle était la figure de proue de la Cie d’Édouard Lock, La la la Human Steps, sa muse et son égérie. Aujourd’hui, Louise fait cavalier seul, armée pour d’autres rencontres auprès de performers (Benoît Lachambre) ou autres créateurs iconoclastes, tel Nigel Charnock qui la jette, avec Children, dans les bras d’un partenaire de qui, pourtant, il faudra se déprendre. Un duo à l’énergie contagieuse pour ce couple au bord de la rupture, aux facéties d’enfants. Gestuelle énergique aimant les volte-face, cajoleuse ou boudeuse, la danse théâtre de Nigel Charnock dévoile un autre pan du talent de Louise Lecavalier, femme enfant attachante ou femme amante brisant ses liens.

Fabienne Arvers

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