Ce soir nous sommes allés au théâtre de la ville voir le ballet du chorégraphe Ushio Amagatsu.
C'était magnifique.
Les danseurs, que des hommes, étaient tout poudrés et vêtus de blanc (comme s'ils revenaient d'Islande après un passage sous la volcan)
Le 1er tableau est assez sombre et au fil du ballet tout s'éclaire.
Le spectacle est lent mais tous les détails sont intéressants, le décor simple bouge avec précision et accompagne les danseurs, les lumières portant le tout.
Total dépaysement, c'était juste beau…. Cela fait du bien 😉
Le pitch du théâtre : chacun des spectacles du chorégraphe japonais Ushio
Amagatsu de la compagnie Sankai Juku peut se lire comme un rituel
de passage, une traversée de plateau qui se poursuit d’un théâtre à
l’autre en conviant le public à participer au voyage. Cette sensation
d’être sur la route en compagnie d’Ushio
Amagatsu est si rare qu’elle donne à chacune de ses apparitions la
saveur d’un rendez-vous particulier. Plonger dans l’espace de méditation
ouvert par les Sankai, ces hommes aux crânes rasés dont le corps
maquillé en blanc se glisse dans de longues robes précieuses, se savoure
comme un rébus. Entre sable, sang et eau, chaque pièce danse le néant
de la vie et sa jouissance. Le goût du secret, celui de la fabrique
intime d’un spectacle dont on ne sait pas toujours quel chemin
imprévisible il va prendre, oblige une fois encore Ushio
Amagatsu à ne rien dévoiler de sa prochaine pièce. On sait
seulement, et comme toujours, qu’elle comptera sept danseurs, pour sept
tableaux, et durera une heure vingt-cinq minutes.
Jeanne
Liger

Ohhhh tu as eu la chance d’aller voir la compagnie Sankaï Juku.
Cela m’aurait vraiment intéressée d’être spectatrice!
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