L'auteur acteur est seul sur scène et nous conte ses histoires "d'ouvriers". Il raconte le monde ouvrier, son monde ouvrier, celui de ses proches, des copains de l'usine…
Quelques caricatures, des moments drôles, tendres, tristes….
Une vraie maîtrise du texte, une belle diction, une présence certaine.
Un bon moment de théâtre. Il propose une autre spectacle demain….
Le pitch du théâtre :
Nicolas Bonneau se nourrit de la petite
histoire des gens pour raconter les grandes luttes sociales, pour
rendre hommage aux « déshérités », aux humbles, mais aussi pour pousser
un coup de gueule ! Il nous rappelle sans cesse qu’être artiste est une
fonction et non une profession.
Autour du monde
ouvrier, la petite et la grande histoire se rencontrent, pour des
récits puisés par Nicolas Bonneau auprès de ceux qui les ont vécus.
Gilbert sort du lotissement qui le conduit chaque matin
à l’atelier d’usinage d’une usine de chimie lourde. Sa femme travaille
dans la confection. Juste à côté, dans le marais, les tuileries ont
presque toutes fermé. Ce matin, coup de fil de l’agence d’intérim.
Sylvia trouve que le boulot de sa mère, « c’est vraiment l’enfer ».
Hier soir dimanche, veille du lundi matin et du boulot qui reprend,
Marie-Claire a encore vomi. Il faut souder la cuve dans la poussière de
Chrome et de Nickel. L’usine c’est la mort parfois. Parfois aussi, on
rigole. Il y a des usines désaffectées, des montées à Paris pour la
manif, des syndicats et des piquets de grèves, des coups de gueules et
des coups à boire, des matins difficiles et des quotidiens qui ne
demandent qu’à chanter. Des mots comme une révolte, des histoires pour
ne pas se laisser contaminer par le monde comme il va, des personnages
en forme d’hommage à la classe ouvrière. Le spectacle « Sortie
d’usine » est aussi une enquête, l’enquête d’un fils d’ouvrier qui
cherche à comprendre pourquoi son père a arrêté l’usine au bout de 35
ans.
Tagué:bonneau, choisy, sortie d'usine
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