Voici le dernier livre de mes vacances.
J'ai un peu de mal à écrire le post.
Ce livre m'a été gentiment prêté par Coffee break lors de notre rencontre à Nevers.
(un peu ennuyée d'accepter car quand nous reverrons nous ! Coffee je t'attends à Paris !)
Nous parlions lecture à l'apéro et il me propose ce livre en m'en disant le plus grand bien. J'ai déjà suivi ses conseils de lecture et à chaque fois j'ai aimé !
Donc assise au soleil face à la montagne, je commence à lire tranquillement et je reçois un coup au niveau de l'estomac, c'est tellement dur… Cet homme , ce père et son petit garçon perdus au milieu de nulle part qui suivent la route vers le sud pour fuir l'hiver… Ce monde que l'on n'a pas su sauvegardé, que s'est il passé ?
Les mots sont justes, le récit est limpide, les personnages sont magnifiques, je lis sans pouvoir m'arrêter en espérant un réconfort… J'ai les larmes aux yeux….
Je comprends que ce livre marque, il est bouleversant…
Lire l'article de Coffee également. Merci.
Présentation de l'éditeur
L'apocalypse a eu lieu. Le monde
est dévasté, couvert de cendres. Un père et son fils errent sur une
route, poussant un caddie rempli d'objets hétéroclites et de vieilles
couvertures. Ils sont sur leurs gardes car le danger peut surgir à tout
moment. Ils affrontent la pluie, la neige, le froid. Et ce qui reste
d'une humanité retournée à la barbarie. Cormac McCarthy raconte leur
odyssée dans ce récit dépouillé à l'extrême. Prix Pulitzer 2007, La
Route s'est vendu à plus de deux millions d'exemplaires aux États-Unis.
Biographie de l'auteur
Cormac McCarthy est
né à Providence (Rhode Island) en 1933. Couronnée par le National Book
Critics Circle Award et le National Book Award, son œuvre est
considérée aujourd'hui comme l'une des plus marquantes de la
littérature américaine contemporaine.
MHF le blog 
Hum ca m’avait tenté de lire ce livre mais le sujet semblait tellement dur que je me suis dit que ce n’était pas le moment…. dans quelques temps alors… Il vaut vraiment le coup ?
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Sans hésitation ! Le style est acéré, « fractionné » comme diraient les sportifs, on est happé … et moins on en sait sur le sujet du livre mieux c’est.
La tension y est palpable, la survie n’y est pas un vain mot … le sens de la vie apparait en filigrane. La gorge serrée, la dureté de ce road movie invite forcément à la spiritualité : « Pourquoi vivre lorsque l’existence est insupportable ».
A mon sens c’est un chef-d’œuvre dans le fond et la forme.
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… et JL lit-il aussi ?
Tu peux lui prêter mon bouquin, après tout on y traite longuement de la relation père-fils (il n’y a aucune allusion dans mes propos). Je serai curieux d’avoir son avis sur « La Route ».
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Elle pourra me le prêter à moi déjà ?, si tu veux bien … 🙂
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Trop tard, je viens de le prendre à la bibliothèque :-))
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