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Les conséquences de Pascal Rambert au Théâtre de la Ville

Théâtre contemporain au Théâtre de la Ville avec cette nouvelle création de Pascal Rambert. Une histoire de famille, 2 enterrements, 2 mariages, le temps qui passe sur 10 ans dans l’arrière salle.

Une famille de gauche, intello, aisée. Le patriarche psychiatre et député, les enfants et conjoints ayant fait des grandes écoles, la 3ème génération ayant suivi les modèles même si elle s’en éloigne ensuite.

Mais rien ne va plus, les couples s’éloignent, se rapprochent, les secrets se dévoilent, la colère s’amplifie. Que devient le monde, la politique, comment en est on arrivée à cette montée de l’extrême droite ? Où ont ils failli ?

Pourquoi écrire ainsi sur une famille intello de gauche privilégiée aujourd’hui ? Peut on regarder cette pièce comme une page d’histoire, comme on regarde du Tchekhov ? Est ce une pièce pour les générations futures ?

Je ne me suis pas ennuyée pour autant, j’ai aimé le jeu des acteurs, la mise en scène par moment hystérique, j’ai aimé le moment de danse karaoké, un peu moins les chansons souvenirs italiennes même si Laurent (Sauvage) m’a fait penser à Bertrand Belin dans sa façon d’être. Les comédien.nes portent leur vrai prénom.

Jacques Weber, le patriarche occupe la scène de sa seule présence. Contente de revoir Anne Brochet et Jisca Kalvanda. Le passage de Arthur Nauzyciel sur les marques Pylones et Desigual est très drôle 😉

L’auteur annonce une trilogie, on retrouvera donc peut être cette famille dans un ou 2 ans.

Aimez vous le travail de Pascal Rambert ?

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L’Hôtel du Libre-Echange à l’Odéon

Reprise par Stanislas Nordey de cette pièce classique de Georges Feydeau de 1894.

Je connaissais cette pièce, je l’avais déjà vu il y a quelques années, avant #metoo et aujourd’hui je trouve que ce style de pièce a vraiment vieilli, même avec une mise en scène très contemporaine, le texte a vieilli. Peut on encore se moquer des femmes (des hommes et des provinciaux aussi, mais…) comme cela ?
Pourquoi monter un tel vaudeville ?

J’ai regardé les critiques des journaux, elles sont bonnes. Je suis donc passée à côté, je ne suis pas la seule car la salle s’est un peu vidée à l’entracte.

2 couples qui ne s’entendent plus trop, un mari qui apprécie la femme de son meilleur ami, puis l’ami de province qui débarque mènent sur toute une série de quiproquo.

La pièce est une satire sociale, une critique de la bourgeoisie qui se transforme en farce quand ils sont dans l’hôtel habillés en espèce d’autruche. Avec une scène finale de music-hall.

Les comédien.nes disent le texte de façon très claire mais aussi surjouée, c’est certainement volontaire, cela fait un peu caricature, j’ai eu du mal…

Je viens de faire les choix des spectacles que j’irai voir l’an prochain à l’Odéon, j’espère n’avoir que de bonnes surprises.

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