Archives de Tag: solitude

Je serai toujours là pour te tuer au A la folie théâtre

Une pièce de Sophie Tonneau avec Yves Comeliau et Sophie Tonneau.

Une comédie malgré ce que sous-entend le titre. C’est un peu drôle, humour noir, c’est triste aussi car il y a beaucoup de solitude chez Helen qui fait appel à un homme pour avoir une belle mort. Elle l’engage pour qu’il l’a tue, ensuite elle négocie un petit délai. Ils apprennent à se connaitre mais la relation est faussée puisqu’il doit la tuer par surprise.

Peu de moyen pour cette pièce mais les acteurs campent aussi le décor et les accessoires. Il a beaucoup d’émotions dans leur jeu.

Ils jouent les vendredis, samedis et dimanches jusqu’en avril.

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Mon gâteau préféré de Maryam Moghadam et Behtash Sanaeeha

Un film iranien sur la solitude des personnes âgées.

Un joli film romantique plein de tendresse mais le fait que ce soit un film iranien change un peu la nature des choses. Est ce une critique du régime qui fait tout pour isoler chaque personne ?

Le couple de réalisateur n’a plus le droit de sortir du pays, ce pays qui en fait interdit la plupart des plaisirs simples de la vie. Mahin et Faramarz se rencontrent un peu par hasard et passe une soirée ensemble en buvant du vin, elle lui fait un superbe gâteau…

C’est un film assez lent plein de douceur, une bulle de tendresse pour ces 2 personnes si seules depuis de longues années. Est ce un pêché que de vouloir partager sa solitude ?

Je ne vous parle pas de la fin du film pour vous laisser découvrir.

Les films iraniens que l’on peut voir en France sont toujours très attachants pour moi.

Avez vous vu ce film ? Qu’en pensez vous ?

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Les insolents de Ann Scott

Je découvre en cherchant l’image pour illustrer ce billet que le livre a eu le prix Renaudot, je ne m’en souvenais pas.

Le livre nous conte l’histoire de 3 ami.es parisien.nes, la quarantaine et qui font le point sur leur vie.
Alex est musicienne, elle a envie de silence, elle décide de quitter Paris pour vivre seule en bord de mer en Bretagne. Pas facile de rencontrer la solitude et ses ami.es ne la comprennent et n’ont pas envie de venir la voir si loin…

Faut il être seul.e pour vraiment se découvrir ?
Les choix d’Alex sont intéressants, la lecture est agréable, on peut rêver de partir se ressourcer au bout du monde.

Rien cependant de très original et du coup je suis surprise par le prix…

Avez vous lu ce livre ? Connaissez vous Ann Scott ? D’autres livres à conseiller ?

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Sans jamais nous connaître de Andrew Haigh

J’ai vu ce film en début de semaine et il me tourne pas mal dans la tête…

Adam, la quarantaine, est scénariste. Il vit seul dans une tour à Londres mais il n’a qu’un seul voisin Harry à quelques étages en dessous. Il est orphelin, ses parents sont morts dans un accident de voiture quand il avait 12 ans. Il a ensuite vécu avec sa grand mère.

Un jour, il prend le train pour retourner voir la maison de son enfance et … ses parents sont là, ils n’ont pas vieilli. Adam va entamer un dialogue avec eux, pour leur dire qui il est devenu mais aussi revenir sur son enfance chaotique.

En parallèle il entame une relation avec son voisin Harry, qui souffre de la distance de sa famille depuis qu’il a annoncé son homosexualité.

C’est un film sur la solitude, le deuil, l’homophobie ordinaire, l’amour aussi, il pose de nombreuses questions. Les deux acteurs Andrew Scott et Paul Mescal sont impressionnants de vérité, leurs regards disent tout.

Je ne vous en dis pas davantage pour vous laisser découvrir toute la finesse de ce scénario onirique.

Avez vous vu ce film ? Qu’en pensez vous ?

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Fremont de Babak Jalali

Ce film de Babak Jalali, réalisateur et scénariste iranien qui vit à Londres. Son film nous propose le parcours de Donya, une jeune réfugiée afghane à San Francisco aux Etats-Unis. C’est un film international 😉

Le film est en noir et blanc, le scénario très simple. Donya est triste, elle a quitté sa famille, son pays, elle était traductrice pour les américains, les ennemis, elle a du fuir. Et même si la ville de Fremont où elle vit accueille de nombreux afghans, elle se sent seule et ne sait que faire de sa vie. Elle travaille, voit un psy mais n’arrive pas à dormir…

La comédienne Anaita Wali Zada, tout en simplicité, est merveilleuse. Les séances chez le psy sont excellentes.

Un joli film tout simple et touchant avec une pointe d’humour sur l’exil, la solitude, l’amour. Une porte ouverte sur le monde.

Je vous conseille ce film si par exemple vous avez aimé le dernier Wenders ou Kaurismäki.

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Empire of light de Sam Mendes

Un très beau film sur le cinéma dans l’Angleterre des années 80.

Hilary travaille dans un cinéma art déco superbe en bord de mer, elle est très seule. Elle forme un nouvel employé et ils s’éprennent l’un de l’autre. Ils échangent sur le cinéma, la musique mais aussi la vie… Ils unissent leurs solitudes et leurs difficultés à vivre.

Les images du film sont très belles, la lumière du bord de mer dans ce superbe cinéma d’un autre temps est magnifique.

Les personnages sont attachants, enfin pas tous, Olivia Colman est magnifique et Micheal Ward également. Ils sont tous un peu cassés, former une équipe est réconfortant pour eux.

Le contexte de « l’époque » est bien mis en avant et la bande son est top. Et voir le « cinéma » de l’intérieur est intéressant. Un autre hommage au cinéma après The Fabelmans.

Un très beau film simple, plein d’humanité sur le cinéma dans un cinéma à voir bien sûr au cinéma 😉

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Un lundi parmi tant d’autres : Solitude

Le thème de cette semaine est : Solitude. Avez vous envie d’être seul.e parfois ? Ou êtes vous trop seul.e ?

C’est un sujet pas facile…

Je ne suis pas seule, j’ai encore 2 garçons à la maison et leur père. j’ai une petite famille mais elle est là pas si loin. Je suis fille unique mais j’ai pas mal d’ami.e.s et connaissances.

Et cela va sûrement vous surprendre mais je me sens souvent seule, trop souvent à mon goût. Comment l’expliquer, oui je fais beaucoup de choses, trop peut être mais il me reste du temps pour être seule face à moi même et ces moments là ne me réjouissent pas.

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Rencontre et dédicace avec Benedict Wells

Hier soir j’étais invitée par les Editions Slatkine & Cie à une rencontre avec l’auteur de « La fin de la Solitude » à la Librairie Idéale.  La soirée était également organisée par La Kube, une box contenant un livre sur-mesure.

Je remercie Louise pour son accueil chaleureux, d’ailleurs tout le monde était très sympathique, j’ai passé un excellent moment.

Je remercie Aurore pour toutes les infos sur La Kube, Je suis très tentée.

J’ai pu discuter avec Benedict qui est charmant, il est suisse-allemand, il vit à Berlin, a beaucoup voyagé en train ou en bateau, il a peur de l’avion ! Il aime Paris et parle un peu français mais pas au point de relire la traduction française de son livre.

Il lui a fallu 7 ans pour écrire son livre, il a écrit plus de 800 pages pour ensuite réduire à 300 en ne gardant que les moments forts. Il y a un peu de lui dans son livre forcément mais l’ensemble reste une fiction.

Je vous reconseille vivement ce livre donc 😉

La fin de la solitude de Benedict Wells

Un livre qui m’a été envoyé par les Editions Slatkine & Cie, en particulier Louise que je remercie vivement.

Un roman d’un jeune auteur allemand qui m’a beaucoup touchée.

Une famille de 3 enfants coule des jours heureux jusqu’au drame, les parents meurent dans un accident de voiture.

Les enfants qui ont entre 11 et 16 ans se retrouvent dans un internat et commence pour eux une vie de solitude.

Jules le plus jeune garçon (et le narrateur) vit le plus mal cet isolement, Marty le second se réfugie dans les études et Liz abandonne pour se plonger dans une vie débridée.

Jules rencontre Alva mais la jeune fille a également ses propres souffrances et leur amour-amitié naissant les laisse plutôt meurtris. Il a des difficultés à entrer dans la vie d’adulte.

Après quelques années, ils se retrouvent avec sa soeur et son frère, ils s’entraident, s’expliquent, essaient de se comprendre…. Les liens qu’ils avaient enfants renaissent.

Je ne vous raconte pas tout…. C’est une belle histoire familiale, un beau texte sur les sentiments, le ressenti, c’est un peu hors du temps.

J’ai vraiment bien aimé me plonger dans cette courte saga familiale, les personnages sont attachants, l’internat me parle…

Je vous conseille vivement ce livre, premier livre traduit en français de cet auteur allemand salué par les critiques.

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Un lundi parmi tant d’autres mais sur une île déserte !

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Comme chaque lundi maintenant, le jeu de Chrys et Zaza

Depuis quelques année ïle deserte me fait penser à la série Lost ! Et franchement je n'ai pas envie d'y aller même si Sawyer m'y attend !

Parfois quand les garçons me saoûlent, je m'imagine seule loin de la maison mais pas sans mon ordi, ni mes livres, ni un cinéma pas loin, ni ma salle de bain ! L'aventure Robinson Crusoë, ce n'est pas pour moi.

Je pourrai rester seule un moment mais pas sans confort…

Donc pour une semaine dans un hôtel de luxe du bout du monde, j'emporte une dizaine de livres, mon ordi (et donc de la musique) et j'espère qu'il y aura quelques musées à visiter et la wifi !