

Je n’étais pas allée dans cette partie du Grand Palais depuis les travaux. Et c’est superbe. Un grand hall qui donne sur la verrière, on peu la voir à travers de grandes baies vitrées.
Il y a des espaces d’accueil, de repos, des boutiques, un bar à jeux et en mezzanine un restaurant-bar. C’est très beau.
L’expo Art brut est très riche, plus de 400 oeuvres sont présentées. Elles viennent de la collection de Bruno Decharme, il en a fait don au Centre Pompidou. Les oeuvres sont réparties en 11 espaces selon différents thèmes.
Voici quelques unes qui m’ont un peu plus interpellées.



Un des avions de la flotte d’avions-arches de Noé de Hans-Jörg Georgi.
Un détail d’une grande oeuvre dont je n’ai pas noté le nom.
Un emmaillotage de vierge d’un cocon protecteur de Laura Delvaux.



Un détail de l’oeuvre épistolaire qu’Harald Stoffers dédie à sa mère, il fait entendre la partition d’une écriture ondoyante évoquant les pages d’un livre.
Zdenek Kosek saisit au vol le bruits du monde, pour en contenir le tumulte. Il note tout ce qui se passe autour de lui.
Daldo Marte crée des personnages découpés dans des chambres à air pour son seul combat : la paix sur terre.



L’écriture de Riona Morikawa s’écoule bleue, lente rivière de signes.
Frénétiquement, Dan Miller écrit jusqu’à saturation de la feuille.
Madge Gill est l’Ariane d’un labyrinthe fait d’escaliers tourbillonnants.



D’une main guidée par les esprits, Georgiana Houghton exécute des entités immatérielles, issues des limbes.
« Philadelphia Wireman » est le nom donné au créateur d’un ensemble de 1200 objets abandonnés dans la rue à Philadelphie et récupérés par un passant en 1982.
Royal Robertson, qui s’auto-proclame « prophète », affirme avoir vu Dieu piloter des vaisseaux spatiaux.
Voici une toute partie de cette grande expo qui met en avant l’Art brut. Il vous reste quelques jours pour aller la voir.
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