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Rock en Seine 2022 – Jour 2

Cette année Rock en Seine c’est 4 jours, on essaie de se ménager (moins marcher) mais impossible, il y a tant à voir…

De jeunes artistes proposent des panneaux dédiés aux artistes, aujourd’hui pour moi le top c’est Kraftwerk ❤

On attaque direct en musique, rien de particulier aux autres niveaux. L’entrée avec les pass x jours se fait super bien, si on dîne tôt, tout va bien aussi. On a trouvé du saumon grillé au feu de bois très bon 🙂

On a commencé par un petit groupe sur la scène la plus proche de l’entrée Gwendoline, rock breton agité, humour et textes scandés « J’en ai rien à foutre… » On ne reste pas longtemps.

On retrouve sur la scène de la Cascade Jehnny Beth qui se la joue solo après son quatuor Savages et toutes ses prestigieuses collaborations. Et elle fait bien, c’est intense, super présence sur scène et au milieu du public, elle semble n’avoir peur de rien. Super concert d’ouverture pour cette belle journée.

Nous sommes allés jusqu’à la grande scène voir Aldous Harding mais de loin cela ne nous a pas attirés, guitare voix à RES ce n’est pas notre truc 😉

Retour à la cascade pour DIIV, on était un peu loin aussi et les écran ne passait pas les images de la scène, du coup je n’ai pas vu grand chose. Pas facile de rentrer dedans quand on ne connait pas du tout et qu’on ne voit rien mais je réécouterai car certains morceaux grunge post punk inspirés m’ont retenue.

Direction la grande scène pour The Limiñanas, un groupe de rock français composé d’un couple de musiciens qui font des collaborations avec de nombreux artistes (pour ce concept, cela fait penser à Archive). Leur musique est limite envoutante, les différentes voix sont super, l’énergie et la bonne humeur sont au rendez vous, j’ai passé un excellent moment. S’ils passent à Paris, j’irai volontiers les revoir.

Nous retournons à la Cascade pour James Blake, nos jambes fatiguent, on reste un peu loin dans l’herbe, porté par son piano voix superbe mais que l’on apprécierait davantage confortablement installé dans une petite salle.

Nous faisons l’impasse sur London Grammar pour être bien placé pour Kraftwerk 😉

Bonne idée, nous ne sommes pas trop loin, en plein milieu, lunettes 3D sur le nez et le concert est incroyable. La musique complétement intemporelle de Kraftwerk, des grands classiques, les précurseurs de la musique électronique assurent derrière leurs pupitres.

Les images en 3D viennent jusqu’à nous, mes photos ne sont pas floues, j’ai essayé d’en prendre avec les lunettes mais bon ça ne marche pas vraiment. Il fallait y être… Je suis à nouveau conquise (après l’excellent concert aussi de la FDV). C’était envoutant et leur message reste toujours aussi fort. La prouesse technique est folle aussi. Je suis complétement conquise.

Je me dis que c’est bon pour moi, que j’ai eu ma dose de sensation pour la journée mais c’était sans compter sur Nick Cave and the bad seeds en final sur la grande scène. Nous avons pu rejoindre notre 2ème arbre et très bien voir la belle mise en lumière, 6 ou 7 musiciens et des choeurs et Nick Cave, sa voix incroyable, son piano et ses avancées vers le public, il semble aimer toucher les mains…

En fait je ne connaissais pas vraiment, j’imaginais un chanteur dépressif derrière son piano et bien non pas du tout (même si certains titres ne sont pas rock du tout). Super énergie, 2 heures de show et même un rappel en plus du temps imparti (ce que RES ne laisse pas faire en général). Bravo Monsieur pour cette belle performance.

Une très belle journée pour moi… Il manque un tapis roulant entre les 2 scènes principales (RES pour le confort des festivaliers ? 😉 )

Un ami dit que je suis bon public et que j’aime tout, en fait ce que je sais ne pas aimer, je ne vais pas les voir et donc je ne vous en parle pas, et puis ce que j’aime moins et bien c’est mon avis et je ne veux pas forcément vous l’imposer alors je laisse des portes ouvertes… Je ne suis pas ici pour « dire du mal » quel intérêt ?

Et vous savez quoi ? On y retourne dès le début d’après midi… Envie de voir Malik Djoudi (mais ne va t’il pas être perdu sur la grande scène ?), de découvrir Izia sur scène et de redécouvrir Tame Impala. Pour le reste découverte totale…

A demain, bonne journée.