Archives de Tag: années 70

Joli Joli de Diastème

Une comédie musicale de Alex Beaupain pleine de jolies chansons avec Clara Luciani, chanteuse qui devient actrice et s’en sort bien. William Lebghil, vu recemment dans Hippocrate, et qui est chouette.

Des seconds rôles bien sympathiques : José Garcia, Laura Felpin, Vincent Dedienne, Thomas VDB…

Une histoire d’amour, un couple se trouve, se perd, d’autres se forment puis se séparent… Le tout en chanson qui nous plonge dans les années 70.

Ce ne sont pas les Parapluies de Cherbourg mais on passe un bon moment, c’est plein de références de comédie musicales, c’est drôle et touchant… Un film de début d’année pour passer un bon moment.

Vous aimez les comédies musicales ?

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Madame au Théâtre Clavel

Sur une invitation de Xavier j’ai pu allée voir cette pièce qui se joue 3 samedis soirs à Paris dans le 19ème. Je ne connaissais pas ce petit théâtre, il est accueillant.

Madame, c’est une femme qui dans les années 70 s’occupe de jeunes filles et les « propose » aux grands bourgeois de l’époque. C’est on peut dire la période faste de la vie de Madame Claude, célèbre proxénète. On comprend aussi qu’elle aura ensuite des démêlés avec la justice.

La pièce a été écrite collectivement par Anne Cammas, Christina Koubbi, Margot Reminiac, Benoit Gazeau. Elle est jouée par Anne Cammas, Christina Koubbi, Miriam Moleon, Benoit Gazeau.

La parti pris est le rire, même si Madame n’est pas très sympathique. Elle forme ses « filles » (il y a un comédien ce qui accentue le comique de situation) à être irréprochable, elle les modèle pour le plaisir des hommes et même si elle se défend de ne pas les obliger, elle les tient par le pouvoir de l’argent et du luxe. La pièce veut dénoncer les manipulations. Cependant il manque un petit quelque chose dans le texte, une trame qui avance davantage. Il y a beaucoup de rires dans la salle.

Les comédiennes et le comédien sont vraiment excellent.e.s, elles ont une énergie folle. Anne Cammas dans le rôle de Madame est formidable de bonne manière, de raideur et d’autorité le tout enrobé d’humour. La mise en scène est dynamique et les robes très 70 !

Un bon moment, je suis même montée sur scène pour porter le fil du téléphone 😉

La pièce se joue les 19 et 26 octobre au Théâtre Clavel.

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Centre Pompidou – Vasarely – Verzutti – mars 2019

Visite hier avec mon amie Isa de différentes expos proposées en ce moment à Beaubourg.

Nous avons commencé par la rétrospective Victor Vasarely.

Plus de 300 oeuvres sont proposées, retraçant son parcours de la publicité, de la peinture, des sculptures, des collages, une tapisserie même, des couvertures de livres ou pochettes de disques, des installations ou des compositions architecturales… Une grande diversité toute en géométrie, passant du noir et blanc aux couleurs multiples.

Le tout restant très années 70. Je me souviens que mon grand-père quand j’étais gamine avait une reproduction dans son bureau, et comme l’artiste a travaillé sur un projet à Meaux, je me demande s’il ne l’avait pas rencontré…

Vasarely est reconnu comme étant le père de l’art optique.

Son oeuvre est marqué par le temps mais se dire qu’il a fait tout cela sans ordinateur lui donne une autre dimension.

J’ai aimé cette visite qui m’a replongé dans les déco années 70 de mon enfance.

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Les rêveurs de Isabelle Carré

J’ai pris ce livre à la bibliothèque. On m’en a dit beaucoup de bien et j’aime beaucoup Isabelle Carré comme comédienne.

J’ai eu la chance de la voir au théâtre dans L’influence des rayons gamma et le parallèle entre le sujet de cette pièce et le livre est évident.

Ces rêveurs, ce sont les membres de sa famille, ce livre est un peu une autobiographie.

Isabelle est née au début des années 70. Ses parents issus de milieux opposés ont une relation complexe. Sa mère est en conflit avec sa famille bourgeoise, elle a vécu une première grossesse très difficile car jeune et pas mariée, sa famille a voulu la cacher et lui faire abandonner l’enfant.

Sa mère, une femme qui semble fragile sombrera souvent dans la dépression. Isabelle a 2 frères. Son père annonce alors qu’elle est adolescente son homosexualité.

Leur vie à tous les cinq est chaotique, le livre part un peu dans tous les sens, un souvenir en rappelant un autre, ce n’est pas forcément chronologique.

Mais l’écriture est belle et les instants de vie pas faciles. De nombreux sujets et questionnements sur le sens de la vie, le comment survivre ainsi, sont abordés.

L’écriture malgré tout est douce à l’image de l’auteure, elle ne juge pas ses parents ou ses grands parents, elle a grandi ainsi, elle constate, se souvient, comprend des années après l’attitude des adultes envers l’enfant qu’elle était.

Elle a choisi le théâtre ou le cinéma pour s’échapper, vivre d’autres vies pleines de poésie.

C’est un beau premier roman.

Vous l’avez lu ? Qu’en pensez vous ?

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Ciné club : Je suis un autarcique

Image 25J'ai gagné 2 places pour cette soirée ciné club sur le site "le cancan des Amis" .

"Je suis un autarcique" est le premier film de Nanni Moretti dans la fin des années 70.

Le film a été tourné en 8mm, très amateur donc avec sa bande d'amis. Le film a vieilli forcément !

Après le film, il y a eu un petit débat avec Eugenio Renzi qui a écrit un livre sur Nanni Moretti. Il nous a expliqué le contexte et quelques anecdotes, c'était intéressant. Situer le film dans l'époque en Italie, comprendre le manque de moyen, les différents choix et l'évolution du réalisateur-acteur. 

Une chouette formule pour finir un week end agité !

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