Tout est sur l’affiche 😉
Reprise de saison à l’Odéon théâtre de l’Europe. Julien Gosselin, le nouveau directeur nous emmène dans le Russie des années 1910, avec la reprise de cette pièce qu’il avait crée à Strasbourg en 2021.
Je n’avais jamais entendu parler de cet auteur russe qui a pourtant beaucoup écrit. Julien Gosselin regroupe 5 textes pour son « état des lieux » du passé. Le passé de l’auteur, de la Russie et peut être du théâtre. Le spectacle dure 4h20…
Les comédien.ne.s sont filmé.es en arrière scène et on voit le film sur grand écran, nous étions tout devant et du coup ce n’était pas très confortable. Et au final, presque tout le spectacle est sur l’écran, j’ai trouvé que c’était trop…
Le fil rouge est la vie de Ekatérina Ivanovna, femme d’un député, mère de ses enfants et qu’il tente de tuer. En intermède on a des nouvelles : Requiem, L’Abîme, La mer, Dans le brouillard et la Résurrection des morts.
Je n’ai pas tout compris, j’ai du mal à faire le lien de l’ensemble. La trame principale dénonce le patriarcat et la machisme. Le texte est très moderne dans sa dénonciation des violences faites aux femmes.
L’actrice Victoria Quesnel est impressionnante dans la performance de jeu.
L’ensemble est quand même très long et reste en grande partie obscur pour moi.
Avez vous déjà vu des spectacles mis en scène pas Julien Gosselin ? J’espère que le prochain spectacle de l’Odéon me sera plus accessible.
Sur le site de l’Odéon :
À partir du destin d’Ékatérina Ivanovna, qui trouve refuge dans la débauche après avoir survécu à la tentative d’assassinat de son mari, Le Passé explore les gouffres et les abîmes d’un monde perdu : l’œuvre méconnue de Léonid Andréïev, auteur russe injustement relégué à l’oubli après la révolution de 1917.
C’est le traducteur André Markowicz qui suggère cette lecture à Julien Gosselin, lorsque ce dernier lui confie son désir de créer un spectacle qui mettrait sur le même plan « la disparition du théâtre et la disparition à venir de l’humanité ».
Considérer le passé, depuis notre présent, avec le même regard distant et incertain que celui porté vers le futur : tel serait le vertige que produit Le Passé, à travers une mise en scène où les formes contemporaines se conjuguent à la nostalgie d’une théâtralité d’autrefois.
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Tagué:Le Passé, patriarcat, Théâtre de l'Odéon, theatre, Victoria Quesnel, VSS
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En fait, plus j’y repense et plus je me dis que c’était quand même super bien.
Les intermèdes ont permis des respirations au milieu de cette pièce principale si pesante. Le député a eu beau rater sa femme, pour elle, elle est n’est plus vivante. Tout est détruit à jamais. Son corps n’est plus le sien et n’a plus de valeur.
La séquence avec les marionnettes était excellente, même si (ou plutôt parce que) c’est probablement la plus choquante. Car EN EFFET, c’est ce regard sur les femmes qui est choquant ; elle est là, la véritable obscénité. Le choix des personnages dans les cadres photos (Houellebecq, Pascal Praud) m’ont fait tellement rire 😅
Après, je ne suis pas contre le choix de la projection filmée en direct (chapeau aux cameramen !), mais je suis d’accord avec toi, c’était trop, et j’aurais aimé que l’on puisse choisir davantage. Le théâtre a quand même beaucoup à voir avec la proximité que l’on peut avoir avec les acteurs, et ce lien là a été quasi intégralement supprimé.
D’ailleurs au moment du salut, j’ai eu l’impression de voir des personnes différentes… Dommage.
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Quand on y pense, après, il y a tellement à dire… Bon 4h20 ça aide aussi à dire beaucoup…
Oui trop de vidéo alors que les acteurs et actrices étaient juste derrière le mur, si proche et qu’on les apercevait par la fenêtre…
Merci de partager avec nous. 🙂
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Je me souviens qu’à l’atelier Berthier on avait eu du théâtre filmé aussi, mais je crois me souvenir que l’on voyait davantage ce qui se passait sur scène, on pouvait choisir sa perspective.
Là c’est comme s’il nous enfermait, avec beaucoup de gros plans en plus.
Sinon, toutes les pièces, vraiment c’était fort.
Bonne journée !
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Oui c’était Arctique, on était sur un navire et avec les vidéos on allait sur le pont à l’extérieur dans la tempête.
Que de souvenirs à l’Odéon 😉
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merci pour ton article .un peu plus léger ,la piece : chocolat piment que j’ai vu en Avignon passe à Paris prochainement .gros bisous
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Je regarde, merci 🙂
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[…] Samedi 4 # Jour 277 : Journée parisienne, chouette déjeuner et longue pièce de théâtre à l’Odéon… […]
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