
Un texte de Olivier Cadiot mis en scène par Ludovic Lagarde, un duo qui a l’habitude de travailler ensemble et également avec Laurent Poitrenaux (que l’on vient de voir dans L’Amante anglaise)
Je ne vais pas vous cacher que je n’ai pas tout compris, au début j’avais même l’impression de ne rien comprendre, je vais avoir du mal à vous faire un résumé. J’essaie 😉
Donc un homme vient de perdre son demi-frère, une femme sa soeur et un musicien ses parents, ils se retrouvent dans une vieille demeure pour prendre un nouveau départ. Ils parlent, refond le monde, se fabriquent des souvenirs. Le texte est beau, poétique même mais je n’ai pas trouvé de réel fil conducteur.
J’ai aimé aussi les interventions musicales, ses bidouillages avec du vieux matériel de son, ses délires au piano.
Il y avait Mathieu Amalric et Rodolphe Burger dans la salle 😉
Avez déjà vu le travail de Olivier Cadiot et Ludovic Lagarde au théâtre ?
Sur le site du Théâtre de la Ville :
Avec son humour désabusé et sans égal, Olivier Cadiot réfléchit en toute liberté à un nouveau modèle de « vivre ensemble », porté par un trio d’exception.
Une maison un peu abandonnée sert de retraite à trois personnages, endeuillés, malmenés, solitaires, que le hasard a fait se rencontrer. L’écrivain, l’anthropologue et le musicien vont tenter de soigner ensemble leur douleur de vivre, pour confectionner à eux trois un « manuel de survie » en milieu hostile. Ils dialoguent, s’unissent puis s’opposent, pirouettant au bord du vide, s’exaltant, doutant, rêvant… Par une libre circulation dans les pages du roman ludique, foisonnant, réjouissant et subtilement politique d’Olivier Cadiot, Ludovic Lagarde et ses trois remarquables interprètes construisent un théâtre-fable fait de « rituels inventés », fortement teinté d’un humour parfois noir, pour, peut-être, se guérir, se reconstruire et finalement « tout reprendre à zéro ».
Jean-François Perrier
Tagué:Alvise Sinivia, Laurent Poitrenaux, Ludovic Lagarde, Médecine générale, Olivier Cadiot, théâtre de la ville, Théâtre des abbesses, Valérie Dashwood

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