Le sous-titre du spectacle est Chemin(s) en forme de femme…

Estelle Meyer a écrit, conçu et interprète ce presque seule en scène. Elle est accompagné pour la musique au clavier de Grégoire Letouvet et aux percussions de Pierre Demange. Le spectacle est mis en scène par Margaux Eskenazi.

Estelle Meyer est une « multi-artiste », elle nous parle ici de la construction d’une femme, elle parle d’elle, comment elle a grandi, est devenue femme. Pour mieux comprendre, ou se comprendre, elle dialogue avec Gisèle Halimi, l’avocate féministe. Elle chante et danse également pour partager amour, insouciance mais aussi violence.

Elle nous invite à partager des rituels pour aller vers plus de paix entre les femmes et les hommes. Elle espère un monde meilleur. Il est possible de niquer la fatalité.

Je vous laisse la surprise si vous pouvez voir ce spectacle mais j’ai beaucoup aimé la danse finale.

Connaissez vous cette artiste ? Je vous conseille ce spectacle, elle est en tournée dans toute la France.

Sur le site de la Mac :

C’est un récit initiatique, celui de la construction d’une jeune femme, Estelle Meyer, avec en creux la protection et le regard de la célèbre avocate féministe Gisèle Halimi. Est-ce une grâce ou une fatalité d’être née femme ? Et comment alors déjouer les injonctions ? Niquer la fatalité ? Niké, c’est aussi la déesse de la Victoire chez les grec·que·s. Comment exploser les moules préétablis pour s’appartenir enfin et créer une vie libre ? Dans ce dialogue d’amour avec une Gisèle Halimi morte et vivante à la fois, réelle et pourtant rêvée, un chemin de confidences et de révolte s’ouvre pour réinventer humblement et puissamment ce que c’est que d’être vivant·e·s. 

« À la mort de Gisèle Halimi, je découvre, époustouflée, son oeuvre. Cette femme est plus moderne que moi ! Elle tire tout le continent humain de sa clairvoyance et de sa ferveur. Son combat, sa route, ses forces me devancent, me donnent du courage et du sang pour faire battre mes pas. Une sensation d’un rythme cardiaque commun, rappelant l’essentiel : le grand hurlement de vie qui repousse toutes les forces de la mort. Cette rencontre littéraire avec elle, par-delà son décès, la découverte de sa personnalité puis la rencontre des gens qui l’ont côtoyée, ouvrent alors un dialogue incessant en moi. Un rapport talisman à son passage sur terre. Et une confiance dans les difficultés traversées. Celles-ci aboutiront. Il faut les affronter, ouvrir la porte aux monstres, à la cascade de l’enfance, aux mots coincés, faire confiance aux grandes rivières d’air frais que sont l’écriture et le théâtre. » Estelle Meyer

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