
Danse à la Maison des Arts de Créteil avec un ballet de la chorégraphe Aina Alegre du CCN de Grenoble.
7 danseur-ses débordant d’énergie, avec des costumes tous différents, tous dans la même idée et non genrés, pleins d’idées. Une des danseuses joue du trombone à coulisse, c’est super. Ils et elles viennent dans le public, très proche, c’est fort. Les lumières aussi sont belles.
Derrière la danse il y a le flamenco, mais qui se transforme plutôt en combat, combattre les fantômes ? Et puis il y a un boléro entêtant, fascinant comme toujours.
J’ai vraiment beaucoup aimé, j’ai été emportée dans leur imaginaire. Un très beau ballet. Si jamais ils passent près de chez vous… Un nom à noter : Aina Alegre.
Sur le site de la Mac :
« FUGACES est une sorte de déclaration d’amour à Carmen Amaya (1918), bailaora, actrice et chanteuse dont l’énergie créatrice et l’histoire me hantent. Une pièce qui invoque cette figure à travers une libre interprétation.
Cette artiste battante, entrepreneuse et autodidacte apprend le flamenco dès son jeune âge sur la plage de l’ancien quartier gitan de Barcelone, el Somosrostro. Elle a eu un parcours hétéroclite : du quartier gitan de Barcelone a Hollywood, de l’exposition universelle à la Maison Blanche, du flamenco traditionnel a la mise en scène du Bolero de Ravel. Malgré une riche carrière artistique et bien qu’elle soit l’une des artistes les plus médiatisées dans l’art du flamenco, sa démarche et son œuvre restent peu visibilisées de nos jours.
FUGACES active ce fantôme.
Il m’est difficile de décrire ce qu’elle a laissé comme trace la première fois que j’ai vu sa danse. Elle dégage une force qui est reliée à sa communauté, une danse qui n’a rien de folklorique, ni d’ornemental, mais plutôt qui revendique, qui s’impose. Elle provoque en moi la possibilité de voir la danse comme puissance de vie, comme endroit de lutte et de survie. Cette pièce est aussi une tentative de faire revivre son énergie et de la laisser s’infuser dans mon écriture.
FUGACES est donc une rencontre plus profonde avec cette figure. Avec l’équipe de danseurs.euses, je cherche à déployer nos imaginaires et nos interprétations subjectives a partir d’une approche sensible. Nous faisons l’expérience d’une connexion physique sans pour autant reproduire sa danse et provoquer ainsi un frottement de langages artistiques.
Tagué:Aina Alegre, CCN Grenoble, danse, danse contemporaine, flamenco, Mac créteil

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