Un livre suédois, un polar venu du nord, mais différent car on est au 19ème siècle. Un pasteur, Lars, a recueilli un jeune sami, Jussi, à qui il apprend à lire, écrire et qui devient son assistant.

Quand une jeune fille est retrouvée assassiné, alors que le commissaire conclut que c’est un ours le coupable, Le pasteur et Jussi mène l’enquête…

On est au coeur de la vie du village, du rôle de la religion et malheureusement de la noirceur des hommes. La relation entre les 2 hommes est très forte, comme un père et un fils. On découvre la Suède des années 1850, les croyances de l’époque, le quotidien et les conditions de vie. Et l’intrigue est forte et bien menée.

J’ai été happée par la lecture, je vous conseille ce livre différent venu du nord, dépaysement garanti.

Connaissez vous cet auteur ? L’avez vous déjà lu ?

4ème de couverture :

1852. Village de Kengis, dans le Grand Nord suédois. Une servante est retrouvée sauvagement assassinée dans la forêt. Pour tenter de rassurer la population, le commissaire s’empresse d’imputer l’odieux crime à un ours. Lars Levi Laestadius, l’excentrique pasteur, n’y croit pas un seul instant. Secondé par son fidèle Jussi, un jeune orphelin sámi qui le suit comme son ombre, il décide de mener l’enquête. Quitte à s’attirer les foudres des autorités locales.

Dans la droite lignée du Nom de la Rose, Comment cuire un ours est à la fois un savoureux récit policier, une peinture sociale fascinante de la Suède du XIXe siècle et une déchirante histoire d’amour.

Tagué:Jussi, Mikael Niemi, polar, Suède