
Théâtre poésie de Jean Genet interprété par Philippe Torreton accompagné par un fil-de-fériste Lucas Bergandi et un multi-instrumentiste Boris Boublil.
Nous sommes dans un décor de cirque abandonné, un jeune homme blessé ne peut plus briller sur son fil. Le texte magnifiquement porté par Philippe Torreton. La musique très présente comme un troisième rôle. La mise en scène est fine et délicate.
L’homme décrit la vie d’artiste, il est comme un professeur, un maitre pour le jeune homme, un mentor pour faire de lui le plus brillant des acrobates. Mais la blessure le laisse seul, désemparé, perdu…
Les mots sont forts, le texte est beau cependant il décrit une relation toxique entre les deux personnages, une emprise qui m’a un peu mise mal à l’aise.
Je ne connais pas l’oeuvre de Jean Genet, je ne l’ai pas lu. J’ai vu l’an dernier Les Paravents à l’Odéon qui m’avait enthousiasmée… Je connais aussi l’album de Jeanne Moreau et Etienne Daho du poème Le Condamné à Mort.
Avez vous vu cette pièce ? Avez vous lu Jean genet ? Qu’en pensez vous ?
Sur le site du Théâtre de la Ville :
Un acteur, un acrobate, un musicien. Chacun donne à entendre la langue-flamme de Genet dans l’alchimie d’une partition qui capte tous les sens.
C’est l’un des plus beaux chants d’amour de Jean Genet. Celui qu’il adressa à son jeune amant acrobate, Abdallah Bentaga, dont la danse sur le fil défiait le vertige et la mort, et qui, tragiquement, mettra fin à ses jours. Philippe Torreton s’empare de ce texte dense et incantatoire, aussi sombre que lumineux, qui s’est souvent dérobé à la mise en scène tant sa puissance d’exaltation fait exploser tous les cadres de représentation. L’acteur prodige, qui a joué avec les plus grands noms du théâtre et du cinéma et captivé tous les publics, lui-même auteur passionné par le verbe, se frotte ici à l’écriture enflammée et inflammable de Genet. Une écriture avec laquelle on ne peut pas tricher, où la prise de risque de l’acrobate et le souffle du poète imposent la radicalité d’un jeu plus vrai que vrai.
Marina Da Silva
Tagué:Boris Boublil, Jean Genet, Le funambule, Lucas Bergandi, Philippe Torreton, Théâtre des abbesses, theatre de la ville

[…] 15 # Jour 74 : Théâtre avec Philipppe Torreton puis fin de soirée Fête de la St […]
J’aimeJ’aime