Nous avons pu assister à la Mac Créteil à la sortie de résidence du nouveau spectacle sur lequel travaille Audran. Il y est collaborateur artistique et technique 🙂

Manon Ayçoberry conçoit le spectacle et le met en scène. Les comédiennes sont Chloé Aubert, Camille Falbriard, Pasiphaé Le Bras. la musique est composée et interprétée par Agathe Lavarel.

La pièce est une adaptation du texte de Dorothy Allison, une autrice américaine née en 1949 et décédée l’an dernier. Ses écrits sont en grande partie autobiographique. C’est une militant féministe et pour les droits LGBT+.

La pièce raconte l’histoire de cette femme, des violences subies dans l’enfance qui ne s’effaceront jamais, de sa relation avec sa mère, ses soeurs, sa grande famille pauvre de Caroline du Sud.

Des portraits de femmes marquées par la violence d’un beau-père. L’indifférence de la famille pour protéger des enfants.

Un texte fort porté par trois comédiennes habitées par leur rôle, accompagné par une musique live, comme un support au texte et la pratique du karaté pour se protéger ou au moins s’évader.

Un spectacle en création qui sera présenté le 3 juin 2025 : La Pokop, Démostratif – Festival des scènes émergentes, Strasbourg (67)

Une première présentation qui a ému la salle. Bravo à toute la compagnie.

A suivre, je vous en reparlerai 😉

Sur le site de L’onde :

Mythologies familiales, blessures de l’enfance, transfuge de classe, identité lesbienne…  Trois comédiennes et une musicienne au plateau s’emparent du récit autofictionnel de Dorothy Allison, Deux ou trois choses dont je suis sûre, qu’elles transmettent au public avec douceur mais frontalement. 

Dorothy Allison grandit en Caroline du Sud dans une famille ouvrière, marquée par la pauvreté et les violences familiales. Dans son œuvre, elle ne nous épargne ni la misère, ni les grossesses adolescentes, ni les armes, la prison, les violences conjugales, le viol, le suicide, l’inceste. Mais outre ce tableau sombre, elle nous parle aussi, et avant tout, d’amour, pour ses sœurs et sa mère, ses tantes, ses cousines, ses amantes, ses amies, pour elle-même. Pour son corps qu’elle apprend à connaître et à faire sien.

Pluridisciplinaire, sensible et engagé, le spectacle poursuit notre quête des formes et dramaturgies plurielles – mêlant  théâtre, musique, performance et une pratique chorégraphique et martiale du karaté, comme outil de lutte et de réparation.

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