La compagnie chinoise Tao Dance Theater dirigée par Tao Yi et son épouse Duan Ni nous propose la suite de son oeuvre Numerical Series.

13 puis 14 correspond au nombre de danseur.ses sur scène.

Le premier ballet est vraiment novateur, les danseur.ses sont autonomes dans leurs mouvements et interagissent les un.es par rapport aux autres. Les costumes tout différents mais en unité de ton sont magnifiques et non genrés. La danse est technique et parfaitement exécutée.

14 revient sur l’unité, tous les danseur.ses font la même chose, tous.tes ensembles, sans aucun faux pas. Ils et elles ne montrent aucune émotion. L’originalité est dans les costumes, tous pareils mais de toutes les couleurs vives. La musique est comme un métronome, la danse est belle, c’est un peu hypnotique.

J’ai bien aimé, cela correspond à ce que j’attendais, cependant l’ensemble manque d’un peu de joie.

Connaissez vous cette compagnie ?

Sur le site du Théâtre de la Ville :

Fluide, spiirituelle et contemporaine, la danse de Tao allie épure et puissance.

Couronné du Lion d’argent de la Biennale de Venise en 2023, le TAO arrive de Pékin en traçant sa voie entre futurisme et héritage millénaire, dans l’harmonie des corps et des âmes. De 2 à 14, Tao Ye et Duan Ni poursuivent une oeuvre en crescendo, où le nombre d’interprètes augmente et la vague des corps irradie les individualités. Ces deux nouvelles productions voient d’abord, dans 13, l’individu se différencier, exprimer ses émotions et tisser des relations avec d’autres, sans jamais renier son appartenance au corps collectif. Les tenues jouent de leurs fines différences plastiques, sur un nuancier pastel du blanc cassé au gris bleuté. Et puis 14 fait pour la première fois surgir une explosion chromatique, dynamisant les unissons d’une danse fluide qui invite à la contemplation.
Thomas Hahn

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