
Cléo, jeune fille de 13 ans, rêve de devenir danseuse. Quand à la fin de son cours de danse, une femme lui parle de concourir pour avoir une bourse d’une Fondation et entrer dans une grande école de danse, elle fonce. Mais le rêve se brise rapidement même si elle ne réalise pas bien ce qu’il se passe réellement. Sous l’emprise de cette femme, elle propose cette bourse à ses copines.
40 ans plus tard, la vague #metoo incite les femmes victimes à parler, et les fichiers de la Fondation sont dévoilés. Cléo revoit tout son passé, sa carrière de danseuse de cabaret, elle s’interroge sur le parcours de ses copines de collège. Par rapport à la Fondation, elle se sent plus coupable que victime.
L’auteure nous fait entrer dans le monde de la danse avec Cloé et aussi Betty. Malheureusement les déviances des adultes brisent des jeunes filles, qui sont laissées seules dans leur malheur. Elles le porteront toute leur vie. Il faut en parler, libérer ces jeunes femmes, juger et punir les agresseurs, pour que cela n’arrive plus jamais.
Le roman est construit de façon un peu éclatée, on se perd un peu mais on retrouve vite les brisures de ces femmes. J’ai un peu de mal à trouver les mots car le sujet est vraiment fort, les violences faites à ces enfants et ensuite, le poids qu’elles portent toute leur vie de culpabilité, de honte, de mal être.
Elles ne peuvent oublier, pardonner et se pardonner, leur vie a chaviré…
Avez vous lu ce livre ?
4ème de couverture :
1984. Cléo, treize ans, de milieu modeste, se voit un jour proposer d’obtenir une bourse délivrée par une mystérieuse Fondation pour réaliser son rêve : danser. Mais c’est un piège, sexuel, monnayable, qui se referme sur elle et dans lequel elle va précipiter d’autres collégiennes.
2019. Un fichier de photos est retrouvé sur internet et suscite un appel à témoins destiné à identifier les anciennes victimes de la Fondation. Devenue danseuse de variétés, Cléo comprend que le passé est revenu la chercher, et qu’il est temps pour elle d’affronter son double fardeau de victime et de coupable.
À travers le portrait qu’en dressent ceux qui ont croisé et aimé Cléo, Lola Lafon explore, dans ce roman d’une justesse bouleversante, les systèmes de prédation et leur mécanique implacable. Avec empathie, elle dit aussi les corps sublimés et les corps souffrants, les lois du silence, l’impossibilité du pardon, et le sourire obligatoire derrière lequel sont tapies tant de douleurs.
Tagué:#metoo, chavirer, danse, Lola Lafon, violence contre les femmes

Lu et beaucoup beaucoup aimé…bon mardi !
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Merci
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Elle est venue au salon; lire à Gordes pour une rencontre ,une discussion mais jamais lu de livre de cet auteur
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Il n’est pas trop tard 😉
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On avait beaucoup parlé de ce livre dans mon club de lecture à sa sortie mais je n’avais pas eu envie de le lire.
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C’est bien pourtant …
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