Théâtre ce soir grâce à l’invitation de Xavier… Merci +++
2 frères qui ne se voient pas souvent se retrouvent après la mort de leur père pour régler la succession sur un appartement. Ils attendent leur troisième frère qui n’est jamais ponctuel.
La conversation est difficile, on sent les rancœurs, les non dits, le poids du passé toujours présent entre eux.
On attend avec eux qu’il se passe quelque chose mais le « rebondissement » est assez ambigu. En fait je n’ai pas trop bien compris le dénouement…
Je ne veux rien vous dévoiler mais si vous connaissez cette pièce et que vous avez quelques explications, je prends 😉
La mise en scène est assez statique, je n’ai pas été conquise non plus…
Je suis quand même contente d’avoir vu ce spectacle, j’aime bien Thibault de Montalembert 😉
C’est un jour particulier. Comme prévu, Tobias, Henri et Carl ont rendez-vous à 14h. Il est 14h10 : Carl n’est toujours pas arrivé. C’est un jour particulier…
Pour régler une affaire de succession, Henri et Tobias ont rendez-vous dans l’appartement familial. Presque deux ans sans s’être vus – on comprend vite pourquoi – tant les deux frères semblent comme des pôles opposés. Pudique, en apparence affranchi de la structure familiale, Henri y va à reculons, tandis que Tobias, animal écorché vif, resté vissé à l’enfance, peine à contenir sa tempête intérieure. Il peste, fulmine, s’emporte contre Carl, le troisième frère qu’ils attendent et qui est en retard. Comme à chaque fois. Comme toujours. Ce retard anodin fait monter la tension. À moins que ce ne soit Carl lui-même le véritable problème. Peu à peu, la situation déraille. Ramenés de force à la lisière d’une névrose familiale, les deux hommes vacillent. Le bon sens s’altère, les rapports se brouillent, faisant ressurgir les failles d’un terrible secret de famille, jusqu’à la révélation finale.
« La langue fonctionne ici comme un piège névrotique. La langue ranime peu à peu le corps de l’enfance oubliée et ramène à la vie un amour fraternel épuisé. Le verbe sec et vibrant qui rythme le texte met à jour la tendresse et la drôlerie du rapport des frères, avant de s’effacer dans les silences pour revenir dans l’arène, revigoré, prêt à redessiner un monde englouti. Ici, l’écriture et la dramaturgie organiques créent un théâtre physique, présent, contemporain. » Charif Ghattas
Note d’intention de l’auteur Charif Ghattas :
« Les personnages de ces pièces sont en perpétuelle tentative avortée de dire leur amour, et en perpétuel échec et repli dans des zones de contrôle de soi par le rire, le masochisme, la boulimie, l’aquoibonisme ; ces territoires où la langue se fait moins évidente, et la prise de parole moins sûre.
Comme dans une arène où ce qu’il y a de plus anodin ou de plus dramatique entre frères ou entre sœurs coexiste ; ils se jaugent, se rapprochent, s’entrechoquent et s’entremêlent dans une joute répétée, jusqu’à l’épuisement.«
Tagué:Charif Ghattas, Dépendances, Francis Lombrail, Hebertot, heritage, theatre, Thibault de Montalembert
Merci pour ton article mais le sujet ne m aurait pas plu
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Pas facile effectivement…
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