Deux solos de Carolyn Carlson ce soir à Chaillot.
Density 21.5 dansé par Isida Micani, et Dialogue avec Rothko dansé par la chorégraphe elle-même.
Je ne suis pas vraiment enthousiaste, difficile aussi après l’excellent Montalvo d’hier, mais forcément un solo c’est beaucoup plus sobre.
Il y a de beaux moments, on voit toute la maîtrise de la grande danseuse mais à mon goût cela manque d’émotion et est un peu trop répétitif.
Après j’admire la performance physique et je suis contente de l’avoir vu elle sur scène encore….
Attention spoiler 😉 Anne tu peux boire un verre avant ! Tu as certainement plus dansé ce soir avec ton ami du sud 😉
Le plus ancien et le plus récent des soli de Carolyn Carlson sont réunis dans un même programme. Signé en 1973 à l’Opéra de Paris, Density 21.5 condense tous les fondamentaux de cette immense danseuse. Dialogue with Rothko (2013) est une superbe méditation au croisement des arts plastiques qui captivent cette artiste.
Parfois amnésique, la passion pour la danse moderne brûle ses références. Il en va ainsi de la mémoire d’Alwin Nikolaïs, qui fut une source d’inspiration majeure pour la danse contemporaine française. Carolyn Carlson en était l’incarnation la plus brillante quand Rolf Liebermann, directeur de l’Opéra de Paris, l’invita à s’installer à demeure dans ce temple parisien. Elle y entre avec le solo Density 21.5, créé en 1973 et inspiré par Nietzsche, à mi-chemin entre l’être humain et l’oiseau, qu’elle confie aujourd’hui à l’une de ses fidèles interprètes, Isida Micani. Cette pièce de collection fait percevoir les fondamentaux qui inscrivent une fascinante justesse de la figure dans le flux perpétuel d’un mouvement qui vaut conscience de l’être. Modulation rythmique et infini du trait s’épousent à un croisement où n’a jamais cessé de briller l’art de Carolyn Carlson.
En 2013, la chorégraphe signe son Dialogue with Rothko avec une altière puissance qui pourrait toujours faire manifeste. Elle y transmet son éblouissement pour un tableau du peintre contemporain américain, dont la haute spiritualité s’exprima dans l’intensité d’une radicale abstraction chromatique. On retrouve la danseuse qui est elle-même graphiste mais aussi auteur de poèmes dont on entend ici des fragments, inspirés de sa rencontre avec cette peinture. Ici la danse se lit au plus clair et au plus fin de ce qui, dans la matière (en fait toujours vivante), mute en vibration des perceptions. Il y a là un filtre qu’on entrevoit commun à la danse et à la peinture. / Gérard Mayen
Tagué:arts, Carolyn Carlson, chaillot, contemporain, danse, solo


Oh ! elle danse encore ! je me le demandais. Je l’ai vue à Paris plusieurs fois quand j’y vivais, et j’aimais. La saison dernière, ici, une troupe a dansé une de ses chorégraphies, c’était de toute beauté !!! Merci pour ton billet qui me rajeunit !
Bisous
J’aimeAimé par 1 personne
Elle est très douée c’est certain et elle se fait plaisir, c’est bien aussi… Elle a fait de superbes chorégraphie.
J’aimeJ’aime
Je ne connais pas ;-((
J’aimeAimé par 1 personne
Ce n’est pas le mieux pour faire connaissance 😉
J’aimeJ’aime
Comme tu le dis Mhf ce n’est pas le mieux pour faire connaissance avec elle… Signes qui est diffusé sur écran dans le hall avant le ballet me semble bien mieux… Nous nous sommes terriblement ennuyées 😉 et il nous a juste manqué l’opportunité pour s’extirper de la salle avant la fin du spectacle! Par contre, très bel accompagnement musical avec violoncelliste superbe sur scène… et très belle robe noire… Mais cet avis n’engage que moi… Et à savoir, boire un coup avant ne fait pas passer l’ennui, par contre cela m’a permis de m’assoupir une vingtaine de minutes… 🙂
Merci d’avoir préservé la surprise (car nous n’avons pu résisté et sommes allées voir ton commentaire juste avant la représentation…) 😉
J’aimeAimé par 1 personne
Curieuses 😉
J’aimeJ’aime
[…] Vendredi 5 # Jour 36 : Grande dame pour moi, j’ai envie de la lire. Soirée à Chaillot, hommage à Carolyn Carlson […]
J’aimeJ’aime