Danse ce soir au théâtre des Champs-Elysées avec Nicolas Le Riche, danseur étoile du ballet de l’Opéra de Paris. Il a fait ses adieux l’été dernier.

Le spectacle proposé s’appelle TranscenDanses composé de 4 pièces. Il devait y en avoir une 5ème avec Russel Maliphant mais il s’est blessé lors des répétitions.

Alors bien sûr Nicolas Le Riche est superbe, il maîtrise parfaitement la technique et la sensibilité des interprétations mais les pièces proposées sont très voire trop classiques ou tout du moins pas assez originales. Pour tout vous dire je suis un peu déçue. Je n’ai pas ressenti de grandes émotions.

Le ballet de Hervé Diasnas, plus contemporain m’a plu davantage mais il ne me laissera pas un souvenir particulier. Il avait un drôle d’instrument de musique, si vous savez ce que c’est, merci de m’éclairer.

Le duo final était très beau mais très classique !

A Suite of Dances
Jerome Robbins chorégraphie
Nicolas Le Riche danseur
Jean-Sébastien Bach musique
Martine Bailly violoncelle solo

Une Après-midi création
Nicolas Le Riche chorégraphie
Clairemarie Osta danseuse
Debussy musique

Aires Migratoires septuor chorégraphique de vol dansé
Hervé Diasnas chorégraphie et musique
Ensemble Chorégraphique Contemporain d’Envol

Odyssée
Nicolas Le Riche chorégraphie
Clairemarie Osta, Nicolas Le Riche danseurs
Arvo Pärt musique

« D’abord une envergure : caravelle toutes voiles déployées, avec pour ligne d’horizon le fond du plateau du Palais Garnier, où il a vécu mille vies. A la fois puissant et gracieux, imposant sans ostentation, virtuose sans maniérisme ». C’est par ces mots que Jacqueline Thuilleux débutait son hommage en juillet dernier au parcours de Nicolas Le Riche. Une ultime soirée sur la scène de Garnier pour ce danseur d’exception qui « tirait sa révérence » à l’Opéra de Paris après plus de 25 ans de virtuoses services. Mais il ne disparaît pas pour autant des scènes parisiennes puisque le Théâtre aura le plaisir de l’accueillir à deux reprises cette saison : une première fois en novembre pour une Carte Blanche où il a convié ses maîtres et amis puis en mars prochain pour l’aventure de la création de Solaris, un opéra de Dai Fujikura mis en scène par son ami, le chorégraphe Saburo Teshigawara. De nouvelles « façons de continuer d’aimer et de défendre son art ».

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