Si vous me suivez depuis un moment sur ce blog, vous savez qu'avec ma Maman ce n'est pas tous les jours la fête…
Je suis née suite à ce qu'on appelle "un accident" ma mère était très jeune, elle ne me désirait pas. Sa mère m'a prise en charge et la situation n'a pas évolué. J'ai été élevé par mes grands parents. Ils m'ont tout donné et je leur dois, je pense, mon équilibre.
Cependant malgré de nombreuses visites chez différents psy en tout genre, je n'arrive pas à accepter de ne pas avoir de mère. Ou plutôt que ma mère me fasse encore le reproche d'être née. Je sais que je ne dois rien attendre mais c'est plus fort que moi. Je ne pense pas que sa vie aurait été radicalement différente si elle ne m'avait pas eu, peut être, on ne peut pas savoir mais non ! Enfin si, elle n'aurait pas épousé mon père et… Ce que je ne comprends pas, c'est sa mère qui l'a obligée à se marier et elle ne lui en veut pas à elle ! Bref, c'est elle toute seule qui n'a pas voulu faire autre chose de sa vie…
Aujourd'hui ma mère est encore jeune mais malade suite à un AVC, des problèmes cardiaques et une prothèse de hanche, elle cumule… Elle vit seule, je suis son seul enfant, elle a une soeur assez loin et très peu d'ami, c'est une solitaire.
Mais moi je me sens responsable et même si elle ne veut pas me voir, elle refuse de me parler, n'accepte rien de moi, je culpabilise de ne pas être là pour elle.
Mes proches me disent que je ne lui dois rien et de laisser tomber puisqu'elle n'est que reproche envers moi. Ce n'est pas si simple.
Ca me pèse au point d'assombrir mon quotidien, je ne sais que faire.
Aujourd'hui le sujet d'un lundi parmi tant d'autres chez Zaza, c'est l'amour. Actualité autour de la St Valentin que j'avais déjà détournée l'année dernière. Cette fois, je me sens quand même un peu trop loin alors je n'ai pas osé mettre le titre ! Mais cela fait plusieurs jours que ce texte tourne dans ma tête…
Vous pouvez me parler d'amour dans les commentaires et je vous en souhaite des tonnes pour longtemps…
Illustration : l'araignée géante "Maman" de Louise Bourgeois
MHF le blog 
Si tu veux je veux bien t’adopter. Je t’embrasse.
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Ah Marie je ne sais que dire que je ne t’ai déjà dit. Je suis triste et désolée pour toi. Ta maman ne te l’a pas appris mais TOI, en tout cas, es une super maman 🙂
Je t’embrasse bien fort.
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L’indifférence, la négligence, une des pires maltraitante.
Bisous à toi
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Que c’est triste….. Un enfant (même devenu grand) ne devrait jamais payer pour les « erreurs » de ses parents … j’espère qu’un jour, tout cela se sera apaisé et que ton quotidien aura tout l’éclat qu’il mérite…..
gros bisous……
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Ta maman a choisi égoïstement de rejeter l’amour autour d’elle ce qui n’est pas sans conséquence sur sa santé.Les dépressifs se trimbalent tout un tas de pathologies. On a tous besoin d’amour mais ta mère ne veut pas l’entendre. Elle a focalisé ses soucis sur toi alors que tu n’es fautive de rien. Sois fière de toi, allège tant que faire se peut ta culpabilité dans cette quête du Graal et gave toi de l’amour des tiens même si il te manquera toujours cet amour maternel.Ton billet d’humeur me fait m’interroger sur ce qui est le plus difficile à savoir ne pas être aimé ou être mal aimé par une mère…Je t’aime beaucoup et je te souhaite une très belle saint Valentin.
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c’est bien triste 😦 je peux imaginer ton désarroi, mais tu n’as évidemment rien à te reprocher : ta mère a fait le vide autour d’elle, c’est son choix…
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Moi aussi je veux bien t’adopter !
J’ai déjà abordé le sujet de ta maman, je ne vais pas me répéter.
Je comprends qu’une mère manque, je pense que nos mères n’étaient pas terribles affectivement parlant, elles nous ont toutes manquées. Parce qu’à cause du reste (génération): métro, boulot (+ de 40h00 / semaine, quand meme !), couches, vaisselles, nounous, écoles, réunions, lessives, étendage, lits du matin, repassage, cuisine, enfin, tout quoi ! Elles n’avaient pas trop de temps pour les calins du soir, nous accompagner à nos activités, ni écouter nos peines de coeur. Mais elles nous aimaient quand meme, et nous soutenaient face à nos pères encore un peu vieille France, remerçions les de nous avoir fait ce que nous sommes, souvent moins esclaves du ménage, et avec aussi moins d’heures de boulot, nous avons pu donner à nos bambins l’affection qui nous a manqué, nous avons eu plus le temps pour profiter de la vie artistique ou sportive, nous avons pu envisager des études, et avoir des boulots plus gratifiants (je n’ai pas parlé des salaires, c’est un autre débat ..)ou plus marginaux. Et elles sont souvent, des mamies sympas, donnant à nos enfants l’affection qu’elles n’ont pas eu le temps de nous donner. Et elles continuent aussi de nous souler, pour nos gouts, pour nos frigues, pour notre stagnation mentale, mais avouons que ça nous manquerait, et qu’on a meme une petite tendance à la provoc’ parce que finalement ça a toujours été leur façon de nous aimer … et on a finit par apprécier.
Alors, tient, si votre mec, a oublié la St Valentin, plutot que de vous enerver, invitez votre mère au resto ou ailleurs. C’est valable pour les célibataires, et les mecs aussi, parce que finalement, votre mère est quand meme plus sympa que la télé !
Evidemment Marie, pour toi ça va pas etre possible … parce que JL a surement prévu un truc génial ! (Quoi ?)
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(Je viens de taper un texte énorme, et quand j’ai « envoyer » tout a disparu et n’est jamais réapparu, je ne suis pas sure d’etre aussi bonne deux fois !!!)
Moi aussi je veux bien t’adopter !
(Je valide ça, parce qu’il a pas l’air motivé le truc, et je voulais vraiment que tu le saches !)
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coucou,pas facile en effet, je comprends, tu n’y es pour rien,c’est pas juste que certains parents reprochent leurs propres fautes ou leurs erreurs ou celles de leurs propres parents sur les enfants, chez moi, même si enfant voulue, c’est mon père qui ne me témoigne jamais d’amour, même pas à mes fils et lui, ce qu’il y a de terrible car on est 7 enfants, c’est qu’il fait bien savoir ses préférences, sinon, courage à toi, gros bisous
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Tu écris : »Mais moi je me sens responsable et même si elle ne veut pas me voir, elle refuse de me parler, n’accepte rien de moi, je culpabilise de ne pas être là pour elle. » C’est exactement ce qu’il faut que tu ailles lui dire en ajoutant (un peu perfidement) que si elle ne t’aime pas, elle ne peut pas t’empêcher l’aimer quand même.
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Commence par arrêter de l’appeler « ma mère », utilise « ma génitrice » (ou « ma génitriste »), c’est peu être moins joli comme mot, mais ce sera plus juste.
Après, faut-il, et si oui comment, faire le deuil des personnes qu’on aime mais qui ne nous aiment pas en retour ?
Accepter de ne pas le faire ne revient-il pas à verser vers le Romantisme ?
Et si c’est le cas, je veux dire que c’est ce besoin de Romantisme qui est le moteur de ton refus d’accepter la séparation (ou le frein à le prise de distance, comme tu veux), ne peux-tu le hiérarchiser ? Trouver d’autres réponses à ce besoin à solliciter avant celle de ta génitrice. Toujours considérer que c’est une réponse, mais en utiliser d’autres avant ?
Enfin bon, je dis ça…
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Que dire?…En lisant ton texte je me suis dit: tiens! Moi aussi je suis un accident…Mais rien à voir avec la suite de ton histoire! Accident et grossesse de m…mais à l’arrivée l’amour avec une mère qui a construit cet amour petit à petit car ce qu’on appelle’instinct maternel n’était pas vraiment acquis pour elle mais aussi UN PERE qui lui pour le coup l’a eu tout de suite l’instinct! La construction de l’être est déjà beaucoup plus facile…Mais c’est ce que TOI et ton homme êtes en train de réussir avec tes garçons…
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J’étais aussi un accident. Je n’ai pas eu la même relation par la suite MAIS… je me suis sentie responsable pendant des années, coupable de m’être implantée dans le ventre de ma maman, lycéenne de 17 ans, mariée trop vite à un homme brutal, divorcée à une époque où c’était la honte (pour nous collégiens en 85 dans une petite ville en province), un beau massacre 🙂
Tout ça pour dire qu’on a toujours une bonne (mauvaise) raison de se sentir coupable… Je crois avoir un peu travaillé sur le sujet, je te souhaite mon détachement (mais je reconnais que ça ne doit pas être évident dans ton cas… ton témoignage m’a serré le coeur.
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Merci pour ce sourire matinal
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Merci pour ton mail également, bises.
A très vite…
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C’est pas vraiment ça… mais merci de ton comm…
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J’aimerai qu’elle voit qui je suis maintenant, qu’elle oublie ses vieilles rancoeurs mais sa maladie ne l’aide pas…
Merci
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Merci Cathy, on en parlera à l’occasion si tu veux bien.
Je t’embrasse…
Mes enfants me rendent forte aussi.
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Oui j’essaie de me convaincre, merci…
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Ma mère n’a pas vraiment d’excuse…
Tu appelles JL pour jeudi Laurence ?
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😉
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Ca doit pas être facile non plus, bon courage à toi…
Merci
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C’est très dur de lui parler, et elle se fâche pour si peu que je ne peux plus lui dire ce que je ressents… Enfin en ce moment, elle ne veux plus ma parler du tout…
Merci
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Je crois savoir ce qu’il ne faut pas faire… Enfin en partie certainement…
Merci de ton comm
Bises
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Déjà j’ai du mal à voir mon père comme un père, alors là tu me demandes beaucoup…
J’ai un peu de mal à te comprendre, on en reparle à l’occas ? Merci
Bises
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Merci d’avoir pris le temps de me laisser ce commentaire…
Merci
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Si tu veux, je m’achète un costume de policière et je sonne à sa porte !
Moi j’ai envie de te dire de lâcher prise, parce que ce serait vraiment la solution la plus facile et la plus apaisante. Sauf que je sais bien que ce n’est pas possible. Pourquoi tu as ce besoin de lui plaire, je ne sais pas, mais tu l’as. Alors peut-être que c’est l’inverse qu’il faut faire, ne rien lâcher. Lui écrire une lettre par semaine, (et on s’en fout de la vitesse à laquelle elle les lit, ni même si elle ne les comprend pas). Lui laisser des messages sur son télephone. Zéro reproche, zéro culpabilisation, juste ton besoin de partager ton quotidien avec elle. Faire comme si vous n’êtiez pas fâchées mais sur des continents différents !
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Oui c’est une belle idée, je crois que je vais faire ça… Merci 😉
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Moi aussi je suis le fruit d’un accident et de plus, entre personnes de classes sociales différentes… la misère a côtoyé la bourgeoisie…. ma mère n’a cessé de me dire depuis que je suis née sous une mauvaise étoile….. difficile de se persuader du contraire… l’âge aidant, je me suis fait une carapace, mais quelquefois les petites broutilles du quotidien me reviennent en pleine face.
Je m’étais jurée de régler mes comptes avec mes parents avant qu’ils ne disparaissent… hélas mon père est mort subitement il y a peu de temps et je regrette infiniment de n’avoir pas eu avec lui la conversation indispensable à mon apaisement.
Ma mère est toujours là, mais elle ne comprend pas mon malaise…
que faire ??? je crois qu’il faut vivre avec tant bien que mal.
bon courage, tout ça n’est pas simple.
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Bon, 1h22 du mat et je réfléchis encore à tout ça (Cathy btw, ton commentaire est sublime).
En fait tu n’as qu’à faire avec elle exactement comme tu penses qu’il est juste de le faire et si ça ne lui plait pas : c’est pareil ! Mais toi, au moins, tu seras en paix avec toi-même. Après tout, avec les enfants nous faisons la même chose : ce que nous considérons qu’il est bon pour eux que nous fassions, parce que nous les aimons. Et tant pis si à cause de cela ils nous trouvent « trop méchantes » parce qu’on ne peut pas les laisser tout faire, précisément.
Ta mère se comporte comme un enfant, finalement. Alors bon.
Et puis à la fin de la fin, au moins tu n’auras rien à te reprocher.
Continue à l’aider et à l’aider malgré tout si tu penses que c’est ce qui est juste.
Tu as bien gagné ce droit là 🙂
Je t’embrasse (et je file me coucher, le réveil va piquer demain matin !!!)
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ta mère ne te hait pas, juste tu es la preuve vivante que sa vie a été un échec… a travers toi, c’est elle qu’elle fustige… elle te fait souffrir parcequ’elle souffre
te comporter bien avec elle en essayant de te préserver, c’est le mieux que tu puisses faire, en essayant de ne pas culpabiliser … dur dur pour toi… bises la fi’!!!!
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La culpabilité, c’est la plaie, c’est celle qui nous torture et nous fait si mal.
C’est là-dessus qu’il faut travailler, comment se sentir moins coupable? Comment la détourner? L’apaiser? La faire taire? C’est là-dessus qu’on a du pouvoir et qu’on peut agir.
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Je ne sais que te dire Marie-Hélène, ce que tu dis ici est triste. 😦
Moi du peu que j’ai eu la chance d’apercevoir de toi, c’est ce que tu es devenue par toi-même : quelqu’un d’extraordinairement bien.
Alors je ne pourrais t’inviter qu’à une chose… Car je peux comprendre que cela te peine – et cela se voit au travers même de ce billet – car quoi qu’on dise, nos parents restent nos parents, toujours, mais au moins ne *te* sens pas responsable de *son* choix. Ôte juste cette racine du mal pour aller mieux. 😦
Bises.
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J’espère qu’un jour, elle verra qui tu es vraiment et mettra de côté le passé, les rancoeurs. Ton artcile m’a beaucoup ému
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Je fais ça depuis toujours de vivre avec, il y a des jours où j’ai plus de mal… Mais ça passe… Merci
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On en reparle… Bises
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Tu as raison mais… Merci Bises
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J’ai décidé de lui écrire régulièrement comme si de rien n’était, je lui donne des nouvelles des enfants… On verra bien si elle finit par réagir…
Merci
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Merci , j’essaie de travailler dans ce sens…
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Malheureusement j’ai peu d’espoir…
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