J'ai acheté ce livre car j'aime bien Jean Paul Dubois et j'avais lu de bonnes critiques je ne sais plus où… Mais je suis un peu déçue…

J'aime toujours l'écriture sarcastique, l'humour à contre-courant mais le personnage de Paul Sneijder n'a vraiment rien d'une héros attachant.

Sa vie n'est qu'une fuite en avant, il ne prend pas de décision, il semble ne pas évoluer. La tragédie qu'il vit, une chute d'ascenseur ne lui remet pas les idées en place, au contraire et on a envie de le secouer.

Sinon on apprend beaucoup sur les ascenseurs, les chiens, Montréal et les familles recomposées (ou décomposées) !

Les hasards de la vie qu'il a laissé maître de son destin ne laissent à Paul aucun échappatoire… Il est trop tard.

Victime d’un terrible et rarissime accident d’ascenseur dans une tour de
Montréal, Paul Sneijder découvre, en sortant du coma, qu’il en est
aussi l’unique survivant : sa fille bien-aimée, Marie, est morte sur le
coup avec les autres passagers.
Commence alors pour Paul Sneijder une étrange retraite spirituelle qui
le conduit à remettre toute son existence en question. Sa femme (qui le
trompe), ses deux fils (qui le méprisent), son travail (qu’il déteste,
et qu’il finira par quitter), tout lui devient peu à peu indifférent.
Jusqu’au jour où, à la recherche d’un job, il tombe sur l’annonce qui va
lui sauver la vie : il devient promeneur de chiens pour l’agence Dog
Dog Walk…
Le cas Sneijder est un livre bouleversant sur un homme qui refuse de se résigner à la perte de sa raison de vivre.
Mais ce roman plein de mélancolie est aussi une comédie saugrenue dans
laquelle Jean-Paul Dubois donne libre cours à la fantaisie la plus
débridée : entre une esquisse d’une Théorie générale des ascenseurs, la
description d’un adultère qui n’échappe pas au grotesque et une plongée
dans le monde des promeneurs de chiens, l’auteur d’ « Une vie française »
affirme à nouveau son goût pour l’humour noir.

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